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 Asgard

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AluCarD
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AluCarD


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MessageSujet: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 5:17

Voici l'ouverture d'un roman en chantier que je suis en train d'écrire et sur lequel je me suis bloqué, si si !

Genre : Fantastique
Influence : Stephen KING (qui a dit j'en étais sûr au fond ? attention, je suis un dieu du feu, je te grille moi è_é)

Résumé vite fait du concept :
Il est un homme sans histoire dans une ville qui l'ignore. Il a un travail sans intérêt, un appartement ridicule et sombre et il n'est pas du genre loquace. Solitaire par nature, personne n'est capable d'en dire plus à son sujet lorsqu'il est retrouvé mort dans son appartement brûlé la nuit de noël. Mais il n'est pas mort enfin pas au sens strict du terme... Des êtres dont il ignore tout le ramènent à la vie et lui explique qu'ils ont fait de lui un dieu mais que le terme n'a pas le même sens que celui des vivants. Lui qui n'avait rien demandé à personne, le voilà avec des pouvoirs dont il ignore jusqu'à leur fonctionnement...

Ouverture du roman :
Citation :
Tous personnages mondialement connus et respectés l’ont été dans la violence. Une action, une pensée ou un discours a fait leur renommée.

Il y a des hommes dont la vie est discrète. Il est un homme réservé de nature n’attendant rien de personne mais n’en demandant rien non plus. Orphelin, il a dû très tôt apprendre à ne compter que sur lui-même pour avancer, à mûrir plus vite, à devenir un adulte à brûle pourpoint. Il profita de l’argent de son héritage pour se louer un petit deux pièces dans une petite rue discrète et en retrait. Il continua ses études mais dû très vite travailler. Il occupait un poste de portier, ouvrant à longueur de journée le battant de la bibliothèque municipale à des visages sans noms et méprisants. Au fil du temps, dans l’esprit des gens, cette porte fonctionnait comme dans la plupart des supermarchés, elle s’ouvrait automatiquement à leur approche grâce à un système électronique moderne. Lorsque l’homme rentrait le soir, il passait toujours par cette petite rue sombre dont les passages étaient rares et furtifs puis, sans perdre de temps dans quelque contemplation que ce soit, montait en sa demeure et y menait des occupations futiles dans un intérêt quelconque en attendant le lendemain. La seule question qu’il se posa un jour, était de comprendre pourquoi son studio était « deux pièces » alors qu’il en comptait quatre. De surface très restreinte, l’appartement ressemblait à une sorte de gros carré divisé en quatre petits carrés sous-jacents. L’entrée donnait sur un salon ridicule dont l’unique fenêtre le transformait en chambre funéraire. Il n’y avait point de télé ni d’ordinateur ni rien d’autre qu’un fauteuil rapiécé et deux bibliothèques remplies d’ouvrages divers, soigneusement entretenus, classés par ordre alphabétique selon l’auteur et le titre. Le silence quasi-funèbre de la pièce était perturbé par l’éternel bourdonnement du compteur électrique fiché dans la paroi à droite de la porte d’entrée. Le salon possédait deux autres portes en plus de l’entrée. L’une d’elle donnait sur la cuisine. Le terme était généreux puisqu’en réalité, il s’agissait d’une sorte de remise grotesque dans laquelle on avait monté à la va-vite de quoi faire cuire quelque boîte de conserve ou encore une petite casserole de pâtes. Il y avait aussi un petit évier en faïence fatiguée et une plaque de simple bois monté sur charnières faisant office de table avec des chaises pliantes bancales et pourries de termites. La meurtrière qui faisait office de fenêtre forçait le locataire à user en permanence de la lumière artificielle que lui offrait l’unique ampoule de la pièce, pendant à son fils électrique dont le montage était maladroit et dangereux. L’autre pièce sur laquelle donnait le salon, était la chambre. Là encore, le terme était généreux. La pièce était ridiculement petite dans laquelle l’homme avait été obligé de renoncer à tous montants de lits au profil d’un simple matelas posé à même le sol. Il y avait un portique cassé en guise d’armoire et la fenêtre était, là encore, en dessous des normes attendues pour une chambre. Une autre porte venait finir de compléter l’image sordide de cette chambre. Une salle de bain entartée et émaillée qui faisait aussi office de toilettes. Une douche minuscule avec des robinets grinçants et un pommeau presque rouillé, un lavabo fendu mais qui ne perdait pas encore, une glace tellement sale et ébréchée que s’y voir dedans était presque impossible et une cuvette de toilettes tâchée et vieillie dont l’espérance de vie diminuait grandement à chaque instant, menaçant de rendre l’âme à chaque utilisation. C’était, néanmoins, la seule pièce dont la fenêtre bien que modeste, était correcte.
Il était un homme sans famille que si la mort venait faucher, le dernier souffle n’aurait guère la force de tracer les joues d’une larme aussi singulière fut-elle. Une vie routinière et anonyme dans une ville en expansion et animée.

Voilà voilà ^^
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 12:42

J'adore l'idée affraid J'aime bien le fantastique en général de toute manière Asgard 73986 Mais l'idée me plaît vraiment, en plus j'aime beaucoup ton style c'est agréable à lire (:

Tu pourrais poster tes chapitres sur le forum, comme une fanfic affraid Parce que moi je veux la suite Asgard 55552
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AluCarD
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 15:57

Merci =)
Je me suis inspiré du Maître KING pour écrire ça ^^

Le contenu du livre peut parfois choquer, je le voulais cru et violent, je ne sais pas si une publication générale disponible aux yeux de tous y compris à ceux des plus jeunes et sensibles soit une bonne idée =/

Mais à voir, pourquoi pas ^^
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Cocotte

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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 16:39

J'aime beaucoup le style.
On voit l'inspiration, mais pas trop, juste ce qu'il faut Wink

Sinon, d'après-moi, je pense que tu pourrais poster, mais en indiquant bien qu'il y a une restriction pour les plus sensibles Asgard 811173
(Parce que moi aussi je veux la suite Asgard 226611 )
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 16:50

Oui je pense qu'en mettant dans le titre une restriction d'âge ça devrait être bon Razz précise le bien dans le titre du sujet, et aussi en haut de tes posts pour être sur Wink

Sinon oui moi je veux aussi lire la suite Asgard 795975
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AluCarD
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyVen 26 Fév - 22:57

Allez pour ravir mes fans XD
voici un nouvel extrait d'Asgard

Citation :
1. ONIRIQUE (L'adjectif "onirique" vient du nom grec "oneiros", qui signifie le "songe" ou le "rêve".)

A l'approche de noël, on crie partout au miracle des fêtes de fin d'année, à la générosité, on fait la pub d'idées de cadeaux, on nous montre des images de gens heureux assemblés en "famille". Noël, plus qu'une fête, une action commerciale massive. Il le savait bien et ces périodes le rendaient encore plus amer qu'il ne l'était habituellement. La vue de ces guirlandes multicolores, ces sapins, ces bonhommes habillés grossièrement d'une tunique rouge à la grosse barbe et aux lunettes, les musiques lancinantes tournant en boucle idiotes et futiles étaient des détails pénibles à sa vue, résistant avec force à cette pulsion récurrente de tout arracher pour y mettre le feu, contemplant avec plaisir ces décorations mourir dans les flammes. À la bibliothèque, les gens souriaient béatement, se souhaitant de passer de bonnes fêtes de façon hypocrite et sans y penser réellement. Lui-même devenait enfin visible aux yeux de ces gens pour qui il était invisible le reste de l'année. Ils lui souriaient tous avec leur visage idiot lui souhaitant à lui aussi de passer d'agréables fêtes. Il les singeait par courtoisie dont son contrat exigeait l'application. Il ne pouvait pas se permettre de leur dire le fond de sa pensée et finir sans emploi. On ne lui demandait pas de penser, juste d'ouvrir et de fermer la porte avec politesse et tout sourire. Blague insolente que de se voiler de faux-semblants pour satisfaire tous ces crétins dont le seul souci étant de savoir s'ils allaient ou non préparer du poulet pour le dîner. Ces simagrées insolentes étaient l'une des raisons pour lesquelles il avait renoncé à la télévision. À quoi bon payer un impôt pour regarder des inepties ?
Lorsqu'en plus il se mettait à neiger, les gens arboraient de grands sourires crétins en se pavanant d'avoir un noël blanc, comme dans les films et leurs rêves d'enfants. Certains s'en plaignaient, pestant à cause des problèmes liés à la neige comme les routes bloquées, glissantes, le froid et les farces d'enfants qui jetaient des boules de neige sur les passants. Mais ceux-là même se résignaient mettant en avant l'impossibilité d'aller travailler si la route était bloquée que c'était bien plus agréable de rester chez soi bien au chaud. Que le froid ne pouvait pas grand-chose face à un bon feu de cheminée en famille et que pour les espiègleries des enfants, qu'ils l'avaient fait eux-aussi et qu'on ne pouvait pas les blâmer de n'être que des enfants.
Cela l'énervait au plus haut point mais personne ne s'en souciait. Il était celui qu'on ne regardait pas et dont l'avis n'avait pas bien grande importance. Il n'aimait pas noël par-dessus le marché, pourquoi lui accorder le moindre crédit ?

L'enfer était ouvert, il ne manquait plus que l'invité surprise.

La neige tombait drue et des bonhommes fleurissaient par-ci par-là, certains esthétiquement parfaits d'autres plus maladroits. Les enfants riaient, chahutaient, se couraient après et guerroyaient utilisant comme arme des boules de neige, riant encore plus fort. Il aimait bien entendre rire les enfants, c'était un son innocent, pur et sincère bien loin de toute l'hypocrisie collective cognitive des "grands". Ils en avaient de la chance, tous ces enfants espiègles et joyeux bien plus qu'il n'en avait jamais eu. Aussi loin qu'il s'en souvienne, ces petits jeux innocents, il n'en avait jamais fait. C'était un peu comme s'il était né adulte et frustré. Il avait conscience de l'insolite de cette dernière pensée. Il était un homme renfermé, frustré et conscient de l'être.
Dans certains de ses livres, il se lisait comme étant quelqu'un qui avait refoulé au plus profond de lui-même ce manque infantile du jeu et de la joie provoqué par la perte subite et brutale de ses parents, se retrouvant livré à lui-même trop tôt. "Mûris petit fruit qu'une compote à besoin de toi pour se préparer". Il ne sait plus où il avait entendu cette phrase - à moins qu'il ne l'ait lue - mais ça l'avait toujours amusé. Une ironie cachée dans quelques mots presque agréables. Elle signifiait - du moins l'interprétait-il - grandis au plus vite afin d'accomplir ce pourquoi tu es né. Naître, Grandir, Accomplir, Mourir. Voici le schéma que représentait la vie dans sa tête. Pas de place pour le jeu, la détente, l'amour ni même le plaisir, comme des robots programmés à ne faire qu'une seule chose en particulier, qu'on jette ou qu'on détruit une fois que cette chose a été réalisée.

Accepte mon invitation, toi qui nulle part où revenir ! La fête va commencer
.

Voilà ^^
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Isaac

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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptySam 27 Fév - 15:34

J'adooooore ton style d'écriture franchement !! Là, tout simplement : j'aime !!
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AluCarD
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyLun 1 Mar - 16:40

Voici encore un extrait de mon roman en plein chantier ! Le texte contient des passages qui pourraient choquer la sensibilité de certaines personnes. Évitez la lecture si vous êtes sensibles aux scènes de violence suggestive !

Citation :
L'enfer des uns est le paradis des autres. Bien qu'arrogamment insolente de prime abords, cette phrase représentait pourtant le fonctionnement actuel de bien des choses. L'exemple coulait de source, était-il nécessaire d'en débattre ? Son enfer était ces retrouvailles hypocrites pour une occasion dérisoire, les bras chargés d'attrape poussières pour la majorité inutiles et moches. La colère le transcendait de part en part agitant chaque molécule de son corps jusqu'en faire bouillir son sang. Mais c'était bientôt la fin d'une époque, d'une routine, il n'en saisissait pas tout le sens mais en avait conscience. Il sentait - non pressentait - qu'un changement allait opérer prochainement, mais pourquoi la même obsession ? Pourquoi lorsque ce renouveau venait lui titiller les songes, l'image de la mort le frappait fatalement ? Sentait-il sa fin venir ? En effet…
24 décembre, 18 heures 30. Il venait de rentrer de la bibliothèque. Bien qu'il considéra stupide d'ouvrir un tel établissement une veille de noël, partant sur le fait acquis que les gens étaient plus préoccupés par leurs achats de dernière minute. L'électricité avait été coupée dans son appartement. Avait-il payé sa facture ? Oui, il se revoyait en train de poster sa facture. Fichue ampoule, elle a dû se griller lorsqu'il poussa l'interrupteur. La félicité lui avait fait prévoir ce genre d'événements désagréables. Il chercha à tâtons la porte donnant sur la cuisine. Ses doigts habiles et accoutumés aux lieux, trouvèrent instinctivement l'interrupteur. La faible lueur de l'ampoule embrasa la pièce lui donnant un air frigide. L'homme se dirigea vers ce qui lui tenait lieu de buffet, ouvrit un tiroir et en sorti une boîte d'ampoules. Il revint vers le salon, laissant la lumière de la cuisine allumée pour y voir grâce au filet s'en échappant et entreprit de remplacer l'unique ampoule de la pièce plongée dans les ténèbres de noël. Ironique cette dernière pensée, fallait bien l'admettre. Ce sarcasme le fit sourire.
L'ampoule grillée fut dévissée puis déposée au pied de la chaise qu'il avait tirée jusque là puis la nouvelle ampoule fut placée. La lumière fut puis un bruit sourd puis à nouveau les ténèbres.

Welcome, Stranger !

Il se réveilla avec une atroce migraine et la situation dans laquelle il était n'allait pas arranger son état.
Il était suspendu par les pieds à des renforts qui avaient été rajoutés au plafond par d'autres que lui. Ses mains étaient immobilisées, sur le sol. On l'avait déshabillé entièrement et d'étranges marques avaient été dessinées sur son corps à l'encre de Chine. Du sang presque coagulé lui gênait la vue de l'œil droit mais de son autre œil, il vit aisément ce qu'il se passait. Son appartement avait été visité et redécoré à la sauce "bordel ambiant" par des gens masqués toujours présents et bien amusés de la situation. Joyeux Noël ! On a ruiné ton appartement et tu es dans une position inconfortable, le corps barbouillé d'encre indélébile. Il ne manquait plus que les chiens dangereux et le tableau était parfait pour un sanglant réveillon. Après tout, le rouge n'était-il pas une des couleurs dominantes de Noël ? Cette pensée le fit rire, attirant l'attention d'un des visiteurs.
" On dirait que Cendrillon est de retour dans le monde des vivants. Bien dormi ?
_ C'est la Belle au Bois Dormant qui tape un somme, imbécile. Rétorqua l'homme ce qui lui valu un coup de pied qui le toucha à la poitrine.
_ On va te faire la peau, connard ! S'écria l'inconnu.
_ D'après ce que j'en vois, vous me l'avez déjà faite. Je ne sais pas qui a gribouillé ces dessins mais ils ne me vont pas ; du reste, ils sont assez moches ! "
L'homme perçut au travers du masque du visiteur qu'il souriait. Il fit un signe à ses collègues qui restèrent jusqu'à présent presque fantomatiques. Ils étaient en tout quatre à l'apparence relativement maigre. Ils mesuraient tous entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt quinze - estima l'homme approximativement - et leurs yeux étaient marrons ou noirs mais relativement jeunes. La manière de se déplacer, de parler et de réagir, l'homme jugea que ses agresseurs devaient avoir la vingtaine peut être un peu moins. Les quatre étrangers se placèrent autour de l'homme selon les points cardinaux, joignirent leurs mains fermèrent leurs yeux puis commencèrent à parler à voix basse dans une langue inconnue à l'homme et qu'il ne reconnaissait pas non plus. Cette sorte d'incantation ressemblait à un amas de sons mâchés constitué de voyelles. Ces paroles incohérentes firent rire l'homme malgré sa position délicate quand soudain les marques qu'il avait sur le corps devinrent comme incandescentes le faisant terriblement souffrir. Une odeur de brûlée lui chatouilla le nez et de la fumée commençait à s'échapper de ces marques. Il eut l'impression qu'on le marquait au fer rouge. Ses pensées s'embrouillèrent. Les quatre intrus ouvrirent alors leurs yeux devenus totalement noirs et les marques se mirent à briller d'un rouge incandescent. Ils étaient bel et bien, par une sorte de magie obscure, en train de le brûler via ces marques étranges. Un éclair de raison lui fit prendre conscience que chacune de ces marques passaient sur un point vital de son corps. Était-ce ainsi que devait finir son existence ? N'avait-il donc pas droit à une mort plus douce ?
Lorsque des hurlements s'échappèrent de sa bouche, il ne voyait déjà plus ce qu'il se passait autour de lui, les yeux révulsés par la douleur. Les marques pénétraient son corps comme de l'acide rongeant du métal, laissant derrière elles de douloureuses plaies calcinées.

M'entends-tu enfin toi qui es mon nouvel invité ?
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Isaac

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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyLun 1 Mar - 20:13

LA SUITE, JE VEUX LA SUITE !!!!
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AluCarD
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MessageSujet: Re: Asgard   Asgard EmptyMer 3 Mar - 20:38

Allez un dernier petit extrait qui se pourrait bien être le dernier... Sachant que je compte bien faire publier cette histoire, je ne peux pas trop en dévoiler (secret romanesque et tout le tralala)

Citation :
2. MITOCHONDRIES ((du grec mitos, fil et chondros, grain) Structures intracellulaires, dont la taille est de l'ordre du micromètre. Leur rôle physiologique est primordial, puisque c'est dans les mitochondries que l'énergie fournie par les molécules organiques est récupérée puis stockée sous forme d'ATP, la source principale d'énergie pour la cellule par le processus de phosphorylation oxydative.)

L'homme se mit alors à basculer finissant par oublier la douleur tant elle était importante et dévastatrice. Il se vit dans une sorte de réalité parallèle où il était tout aussi nu mais dans un endroit complètement noir et presque froid. Son corps était indemne, pas de marques, pas de brûlures, pas de douleurs. L'homme fit quelques pas et eut l'impression de marcher sur de l'eau, comme dans un rêve. Était-ce comme ça lorsqu'on était mort ? La… mort, ce mot avait prit soudainement un autre goût dans sa bouche, plus acre, plus amer et repoussant. Une larme roula sur sa joue, singulière et éphémère qui alla mourir sur la commissure de ses lèvres.
"Ce n'est pas comme ça que tu imaginais ta fin, n'est-ce pas ? Demanda une voix que l'homme ne connaissait pas.
_ Qui est-là ? Demanda-t-il après un instant d'hésitation. Devant lui, se détacha de l'obscurité une silhouette irréelle. Deux yeux jaunes le fixaient avec insistance.
_ Je suis celui qui est chargé de t'accueillir. Répondit la silhouette.
_ M'accueillir ? Ici ? Où est-on ?
_ Que de questions pour un seul être… Tais-toi et écoutes-moi. Je m'appelle Jemal Mokhraoui, je suis un Djinn, un esprit. Tu as visiblement accepté mon invitation, bien que tu sembles ne pas l'avoir fait consciemment.
_ Suis-je… Commença l'homme.
_ Non pas encore mais c'est imminent. Le Coupa Jemal.
_ Pourquoi suis-je ici ? Demanda l'homme. Le Djinn disparu de la vue de son invité et réapparu derrière lui.
_ Tu as trop de rancune pour rejoindre le monde des Morts.
_ Je ne comprends pas…
_ Il existe ce que vous avez appelé des mythologies traitant de dieux et de royaumes de dieux… Vous les avez appelé Walhalla ou encore l'Olympe mais ce n'était que des endroits similaires à celui-ci. Je t'ai élevé au rang de dieu pour que tu accomplisses ta vengeance sur ces imbéciles qui ont souillé de leur rituel ton corps. Dieu est un bien grand mot dans ton monde mais ce que nous appelons dieu est en fait une entité non morte douée de magie.
_ Non morte ? Vivante vous voulez dire !
_ Non, j'ai bien parlé de non mort ! Tu n'es a perdu la vie mais tu n'es pas encore mort, de ce fait tu es un non mort !
_ Qu'attendez-vous de moi ?
_ La question est plutôt de savoir ce que toi tu attends de moi ! Fit le Djinn avant de disparaître comme il était venu. L'homme savait qu'il serait inutile de l'appeler qu'il était bel et bien parti."

As-tu seulement conscience de ce que tu peux faire ?

" Putain, il est déjà clamsé cet enfoiré ! Fit un des visiteurs en crachant sur le cadavre encore chaud de l'homme.
_ Ce n'était qu'un humain.
_ Foutons le feu et barrons-nous, il n'y a rien plus rien à faire ici, ni même à piquer."
Une allumette fut lancée négligemment sur la bibliothèque mais elle s'éteignit en plein vol ce qui provoqua des jurons d'un des visiteurs. Il s'approcha de la bibliothèque, la renversa et ralluma une nouvelle allumette pour la poser sur un livre ouvert. Début de l'incendie, il fallait maintenant partir au plus vite avant que tout devienne que cendres. Le corps brûlé de l'homme ne fut pas détaché, il resta comme il était, la tête à l'envers, d'énormes trous dans le corps. Serait-il au moins identifiable pour la police ? Le doute était entier, c'était un rituel puissant qu'ils avaient réalisé, un rituel qui ne laissait pas grand-chose de la victime et si on ajoutait par-dessus le marché l'incendie… Après tout, il serait logique que les flics pensent que c'est le locataire puisque tout s'est passé chez lui, mais ils ne pourront pas en avoir le cœur net, ni même de preuves, cela va sans dire. La neige se mit à tomber drue sur le monde, comme pour fermer le rideau, mettre fin à l'acte. Il était 23 heures.

Cultive la haine, distille la vengeance et nourris-toi de colère !
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