Titania
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 | | Sujet: La Confusion des sentiments Dim 7 Mar - 18:10 | |
| Et oui, moi aussi j'ai le droit de m'ennuyer au lieu de réviser  .:: La Confusion des sentiments ::. 
Date de parution : 1927
Nom de l'auteur : Stefan Zweig
S'agit-il d'une saga ou d'un livre unique ? Un livre unique
Nombre de pages : 127
L'histoire :
Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie.
A dix-neuf ans, il a été fasciné par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide.
Freud a salué la finesse et la vérité avec lesquelles l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet.
Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'oeuvres du grand écrivain autrichien.
Points forts du livre : C'est certain, Zweig savait se servir de sa plume et retranscrire avec une justesse inénarrable les sentiments humains, leurs mécanismes et leur complexité. On est aspiré par la détresse de deux hommes et la passion intellectuelle qui les lie.
Points faibles du livre : Vous n'aimez pas le réalisme ? Vous n'êtes que fan de fantaisie ou de science-fiction ? Vous venez de vous faire larguer ou sortez d'une relation difficile ? Oubliez ce livre, il ne fera que ranimer vos tendances suicidaires latentes. De plus, la fin fait hurler de rage et de frustration.
Je l'ai aimé parce que : C'est violent, passionné, profondément humain. Zweig écrit avec tant d'éloquence qu'il suffit aux yeux de frôler ses lignes pour percevoir et ressentir.
Un petit extrait : (pas plus de 4-5 lignes et sans spoilers !)
"Le sang des ours coule, les combats de coqs excitent bestialement la volupté de l'horreur ; mais bientôt un sens plus raffiné cherche une émotion plus pure dans l'affrontement héroïque des hommes." | |
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