Chouquette

Parfois on rencontre certaine personne dans la rue qui nous rappel quelqu'un, la plupart du temps, on se dit que nous avons sûrement halluciné, et nous n'y repensons plus... Mais cette fois ce n'est pas pareil, je suis sûr que c'était lui. On pourrait me dire n'importe quoi, je sais que l'homme que j'ai croisé tout à l'heure dans la rue était bien lui.
C'était ce matin, je marchais dans la rue en direction du boulot. Soudain je suis passé devant un homme, il était en plein milieu de la rue, dans des vêtements miteux, une casquette sur la tête. Il n'était pas tout jeune, et semblait plutôt en mauvaise santé. Je lui lançai un coup d'oeil sans vraiment prêter attention à lui. Mais soudain j'eu un déclic, je me retournai pour regarder encore une fois le vieil homme. C'était lui... mon père. Je le reconnaissais, même derrière ses rides, c'était bien lui, ses yeux, ses lèvres,... Il y a longtemps, quand j'étais enfant, nous avions eu un accident en mer, ensemble. On ne l'avait jamais retrouvé. Et depuis ce jour, j'ai une peur folle de l'eau. "Papa..." Il enleva sa casquette et je m'avançai vers lui, il me prit le cou pour me serrer dans ses bras. Et c'est à ce moment que deux personnes, une femme et un homme, arrivèrent en courant vers lui, ils lui prirent les deux bras, et l'emportèrent dans un bus. Je l'entendais crier, et comme par asard, au même moment, un groupe de personne en train de faire leur jogging m'empêcherent de rattraper mon père et les deux fous qui venaient de l'emporter. Quand je réussi a me sortir du groupe de joggers, mon père était a deux doigts de m'échapper, une deuxième fois. Je fus ensuite ralentit par un homme tenant un tas de papier, ensuite par un cycliste. Quand je réussi enfin a rattraper les deux personnes m'ayant retiré mon père, ils étaient dans le bus, j'allais entrer à l'interieur mes les deux portes se refermèrent et le bus démarra. Je tapai sur les portes, demandant au chauffeur de s'arrêter mais il ne m'écoutait pas. Je ralentit, et je failli me faire renverser par une voiture.
Je regardai le monde tourner, les voitures, les gens,... Et le doute s'installa, c'était comme si on avait tout fait pour m'empêcher de revoir mon père. Il y avait déjà les deux fous, d'où sortaient-ils ? Et ensuite les joggers, l'homme, et le cycliste, ils se trouvaient comme par asard dans mon chemin au moment où il ne fallait pas. Comme si tout se qui m'avait fait ralentir, avait été là expré pour... me ralentir. Comme si le monde tournait autour de moi.