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 [Iron Man] SHIELD

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Miss Jericho

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MessageSujet: [Iron Man] SHIELD   [Iron Man] SHIELD EmptyDim 10 Jan - 0:38

"Nous n'avons plus aucun signe distinctif quel qu'il soit. Nous ne nous singularisons en aucune façon. Toute notre image est modelée pour ne laisser aucun souvenir durable chez ceux que nous rencontrons. Nous sommes une rumeur, nous ne laissons qu'une impression de déjà vu et on nous oublie en un éclair. Nous n'existons pas, nous ne sommes jamais venus au monde. L'anonymat est notre nom. Le silence notre langue natale. Nous ne faison plus partie du système, nous sommes au dessus du système, au sommet, au delà.... "

Voici l'histoire du SHIELD ou comment une poignée d'hommes et de femmes tentent de faire règner le bien absolu sur la Terre face à des adversaires parfois redoutables...

Ceci n'est pas une simple suite de textes. C'est en fait une sorte de cycle qui retracerait au travers de plusieurs épisodes, les aventures de Tony Stark au sein d'une organistaion secrète avec l'aide d'autres agents d'élite aux pouvoirs spécifiques. J'espère que ça vous plaira autant que moi.

Et surtout n'oubliez pas :

"Ce n'est pas l'armure qui fait le héros, mais l'homme qui est à l'intérieur..."
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Miss Jericho

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MessageSujet: Re: [Iron Man] SHIELD   [Iron Man] SHIELD EmptyDim 10 Jan - 0:46

Episode 1: Une Nouvelle Ere


    Une fois de plus Tony venait de passer une mauvaise nuit malgré l’alcool et les somnifères qu’il avait avalés la veille. Toujours marqué par cet incident qui avait coûté la vie à sa précieuse assistante, il lui était de plus en plus dur de trouver le sommeil et surtout de ne pas resonger à ce qui c’était passé ou comment il avait vu cette personne qui lui était si chère, périr dans un accident aussi stupide. Ce matin là, il se leva donc une fois de plus du mauvais pied et se traîna ensuite jusqu’à sa cuisine pour petit déjeuner, ou tout du moins pour avaler un truc qui ne nécessiterait pas une préparation complexe dépassant ses capacités de génie milliardaire à qui on avait toujours tout mâché depuis sa naissance, ou tout du moins jusqu’où ses souvenirs pouvaient le ramener.

    - Bonjour monsieur. Entama Jarvis lorsqu’il franchit le seuil de la pièce.

    L’autre lui répondit d’un vague grognement et continua son laborieux chemin jusqu’à son frigidaire. Il ouvrit la porte et constata sans grand étonnement qu’il était presque vide si on faisait abstraction de la brique de lait qui avait probablement tourné, de la tomate à moitié moisie et du vieux mais néanmoins classique paquet de bicarbonate. Devant ça, il se contenta de soupirer fortement avant de refermer et d’attaquer l’exploration de quelques uns de ses placards. Vieille boîte de gâteaux à moitié consommés, paquet de céréales vide, boîte de conserve au contenu suspect, il n’y avait rien de très attirant là dedans à part peut-être ce truc emballé dans de l’alu qu’il finit par trouver dans un coin. Il l’attrapa, bien décidé à en faire son repas du matin mais il stoppa net en remarquant qu’il y avait un petit mot scotché dessus et dont il pouvait reconnaitre l’écriture entre mille.

    Sur la face extérieure, il lut : « A l’intention de Mr Stark » , ce qui lui serra le cœur mais ne le découragea pas à poursuivre. Soigneusement, il déplia le petit papier qui avait été ostensiblement arraché d’un carnet de notes et il reprit sa lecture.

    « Tony, ces gâteaux ont été préparés par mes soins au cas où par je ne sais quel moyen, vous auriez omis de faire les courses ou d’envoyer quelqu’un les faire durant mon absence au fin fond de cette ville dont j’ai oublié le nom, pour un séminaire probablement barbant où je n’ai sûrement pas ma place…


    Affectueusement

    Cordialement Miss Potts. »



    Stark avala difficilement sa salive et se sentit presque mal en relisant inlassablement ces quelques mots qui se voulaient pourtant légers et piqués d’une touche d’humour, comme celle qui les avait griffonnés et qui aujourd’hui n’était plus là pour en rire avec lui. Il posa finalement le paquet sur le plan de travail et le regarda longuement, espérant presque qu’il allait lui parler ou même que Pepper allait en sortir comme par magie. Résigné, il soupira de nouveau, posa le petit message juste à côté et prit une direction qu’il ne connaissait que trop bien en ce moment, celle de son bar pour avaler un bon verre qui le ferait se sentir idéalement mieux pour les cinq prochaines minutes. Il déboucha alors avec lassitude la bouteille de whisky qu’il avait entamé la veille au soir et se servit donc un verre sans pour autant y ajouter des glaçons susceptibles de lui gâcher la puissance de ce délicieux alcool vieux de quinze ans d’âge.

    Pas vraiment décidé à en faire plus de la journée, il emmena la bouteille jusqu’au fauteuil qu’il occupait régulièrement depuis qu’il avait abandonné l’idée de poursuivre la fabrication d’armes et avoué au grand public qu’il était Iron Man, et il s’y installa avec la grâce d’une baleine échouée sur une plage.

    Le silence finit par prendre place jusqu’au moment où son téléphone sonna. Sur l’écran il put voir qu’il s’agissait de son ami le Lieutenant Colonel James Rhodes, mais il ne décrocha pas pour autant. Pas vraiment parce qu’il en avait pas envie mais plutôt parce qu’il avait la flemme de bouger pour entendre au final un tas de reproches ou de conseils qu’il n’était plus à même de supporter. Quelques sonneries plus tard, le répondeur finit par se déclencher et il put ainsi entendre sans effort ce que son interlocuteur avait à lui dire.

    « Tony, c’est James. Je sais que tu t’en doutes, mais je te le précise quand même au cas où tu aurais subitement oublié. Ca fait deux semaines que j’ai plus de tes nouvelles alors si tu pouvais enfin me répondre… Ecoutes, je sais que c’est dur pour toi en ce moment, mais si tu veux mon avis c’est pas en restant cloîtré dans ta grande villa tout seul, que tu vas réussir à franchir ce cap… Laisse au moins ton vieux pote t’aider… »

    Le message s’arrêta là mais Tony ne réagit pas plus que ça. Il se contenta simplement d’avaler un autre verre avant de laisser traîner son regard dans le vide sans but précis. Il n’attendait ni une révélation, ni même une quelconque apparition miraculeuse, en fait il n’attendait plus rien depuis le jour où sa secrétaire était décédée, emportant avec elle toute une partie de lui, toute une partie de sa vie.

    - Si je puis me permettre monsieur, vous devriez peut-être prendre un peu l’air… Le temps est idéal pour une promenade...Tenta de nouveau Jarvis.

    Comme d’habitude depuis la tragédie, le système intelligent n’obtint qu’un grognement en guise de réponse. Le milliardaire poursuivit alors sur sa lancée et avala quatre nouveaux verres de whisky les uns après les autres, sans même se laisser le moindre répit entre. Il regarda ensuite l’horloge la plus proche et vit qu’il n’était que dix heures et quart et que cette longue journée tout aussi pénible que les précédentes ne faisait que commencer. Il soupira de nouveau et continua sa bouteille jusqu’à finir par en voir le fond, ce qui le contraria quelque peu quand il se rendit également compte que toute sa réserve d’alcools forts avait été totalement liquidée par ses soins.

    - Merde…Souffla-t-il.

    Tony lâcha lourdement sa bouteille par terre et celle-ci encore intacte malgré le choc, roula sur le sol jusqu’à finalement rencontrer un quelconque obstacle qui arrêta son cheminement. Il resta alors planté devant son bar durant un petit bout de temps se demandant ce qui allait bien pouvoir enflammer ses veines et embrumer son esprit à la place et finalement, sur un coup de tête, il décida d’aller lui-même se ravitailler à la première boutique en spiritueux qu’il croiserait sur sa route. Il alla alors enfiler un vieux jean à moitié troué à certains endroits, un tee-shirt noir et sa veste en cuir pour ensuite prendre la direction de son garage, sans même prendre le temps de remettre en ordre sa tignasse noire qui semblait avoir rencontré un bâton de dynamite ou une prise de deux cents vingt volts.

    Sur le tableau où étaient soigneusement rangées toutes les clés de ses multiples bolides de luxe, il décrocha celles de son Audi avant de s’y engouffrer sans plus attendre. Il démarra aussi sec, fit vrombir à plusieurs reprises le puissant moteur qui se trouvait sous le capot et lorsqu’il estima enfin qu’il en avait assez fait pour se distraire, il partit à pleine vitesse.

    Voyant alors qu’il était seul sur la route, il en profita donc pour passer toutes les vitesses les unes après les autres jusqu’à presque se retrouver scotché au fond de son siège tandis qu’il sentait l’adrénaline monter en lui comme jamais ou tout du moins comme à l’époque où il était ce playboy flambeur et propriétaire d’une industrie d’armement mondialement connue. Dans les virages, il ne ralentissait même pas, il faisait parfois des dérapages contrôlés pour rester sur l’asphalte tout en s’amusant aussi à griller les priorités qui se présentaient lors des croisements, rien ne pouvait l’arrêter, pas même un petit feu rouge.

    Soudain, alors qu’il continuait sa course folle vers le premier marchand d’alcool ouvert, le milliardaire remarqua via son rétroviseur qu’il était suivit par une voiture de police au gyrophare allumé et lui faisant signe de se stopper sur le bord de la chaussée à grand renfort d’appels de phares. Avec tout l’alcool qu’il avait ingéré juste avant, l’excès de vitesse qu’il réalisait depuis un bon moment et toutes ces autres infractions qu’il avait commis depuis son départ, il était vraiment mal barré.


    Plus tard.


    Installé sur une vieille couverture posée à même le sol en béton, Stark ouvrit lentement les yeux, espérant que ce qu’il avait vécu n’était en fait qu’un vulgaire cauchemar. Pourtant, en voyant le plafond fissuré et les barreaux qui se trouvaient à la minuscule fenêtre qui éclairait à peine la pièce où il se trouvait, il comprit immédiatement qu’il était vraiment dans le monde réel et pas dans un de ses délires d’alcoolique quelque peu défoncé par les somnifères qu’il avalait comme des bonbons pour avoir le sommeil tranquille.

    - Miracle…Lâcha une voix féminine qui se trouvait dans un rayon assez proche. Blanche Neige, a enfin émergé.

    L’homme se releva difficilement, les muscles quelque peu endoloris par son séjour par terre et jeta un coup d’œil rapide aux alentours. De l’autre côté des barreaux de sa cellule se tenait une jeune femme brune, les cheveux proprement rassemblés en un chignon et vêtue de noir de la tête aux pieds sans pour autant la faire ressembler à une de ces personnes trop guindées comme il avait pu en croiser par le passé.

    - Putain, vous êtes qui ? Râla-t-il en sentant un mauvais mal de crâne arriver au grand galop.

    - Celle qui peut vous éviter de passer un an ferme à Corcorane pour conduite en état d’ivresse, conduite sous l’emprise de stupéfiants, excès de vitesse, mise en danger d’autrui, insultes sur agent, conduite sans permis, refus de priorités, non respect des feux de signalisation, multiples récidives, j’en passe et bien d’autres.

    En entendant alors tous les chefs d’inculpations qui l’avaient finalement mené ici et lui avaient permis de cuver tranquillement l’alcool et les psychotropes qu’il avait ingéré plus tôt, son interlocuteur ne put s’empêcher d’émettre un rictus de satisfaction.

    - Ca ira, je suis assez grand pour me sortir tout seul d’ici…

    La brune leva les yeux au ciel quelque peu désespérée par un tel comportement.

    - Oh je vous en prie, arrêtez de jouer les mecs blasés capable de n’importe quel exploit, ça fait des mois que vous n’êtes plus à même de le faire. Vous n’êtes plus personne Stark, juste un type comme les autres à qui il faudrait botter le cul de temps en temps pour être remis sur le droit chemin, point barre.

    L’expression du milliardaire se figea brutalement. S’il y avait bien un truc qu’il ne supportait plus en ce moment c’était qu’on le ramène à la réalité en lui disant comment il devait se comporter. Lui, ce qu’il voulait par-dessus tout c’est qu’on lui foutte la paix une bonne fois pour toute.

    - Vous êtes qui bordel ? S’emporta-t-il finalement. Qu’est-ce que ça peut vous faire que je sois ici ou ailleurs ? Qu’est-ce que vous me voulez ?

    Quelque peu ravie de voir son interlocuteur reprendre de la vigueur, la jeune femme esquissa un rapide sourire.

    - Je m’appelle Shana Stone, j’appartiens au SHIELD et si je suis ici, c’est parce que nous avons besoin de vos services Monsieur Stark.

    L’autre soupira fortement.

    - Laissez tomber, votre patron est déjà passé me voir il y a quelque mois et je lui ai dis que j’étais pas intéressé par toute sa clique de fous furieux en capes et collants…

    - Nick Fury n’est plus des nôtres. Il a seulement été un pion parmi tant d’autres, aussi je considère la réponse que vous lui avez faîte comme nulle et non avenue.

    Le regard de Tony qui commençait vraiment à perdre patience, devint assez glacial.

    - Dans ce cas lisez bien sur mes lèvres: JE NE SUIS PAS INTERESSE ! C’est clair ou faut aussi que je vous fasse un dessin ? Tous vos trucs de pseudos super héros c’est pour les gamins qui croient encore au Père Noël…

    - C’est percutant de la part d’un type qui a créé un armure rouge et or et que le monde entier appelle Iron Man. Rétorqua l’agent spécial sur un ton assez ironique.

    - C’est du passé. C’était juste un de mes délires personnels suite à un….comment ils disaient à la télé ? Oh oui, un traumatisme lié à mon enlèvement en Afghanistan…

    - Vous dîtes ça uniquement parce que vous n’avez pas pu sauver votre assistante, une réflexion assez intéressante d’ailleurs. Ce n’est pas l’armure qui fait le héros mais l’homme qui est à l’intérieur aussi comme l’homme n’a pas réussi à venir en aide à cette malheureuse, vous rejetez la faute sur votre invention.

    - Qu’est-ce que vous en savez d’abord, vous n’êtes pas moi à ce que je sache et c’est certainement pas avec de la psychologie de bas étages que vous allez réussir à me faire déballer tout ce que je ressens. Vous n’êtes pas dans ma tête et vous ne le serez jamais ! Répliqua Tony qui s’était à présent mis debout et avançait sûrement vers la brune.

    - Ca c’est vous qui le dîtes Stark…

    Shana affichait un air assez fier et comprenait maintenant pourquoi on lui avait collé cette mission. Avec son don, elle lisait dans l’esprit du milliardaire comme dans un livre ouvert et ça lui était bien utile pour le faire réagir par la suite.

    - Bien, j’en ai assez de perdre mon temps en discours pompeux aussi, je vais aller droit au but. Virginia « Pepper » Potts n’est pas morte à cause de vous et ce n’était certainement pas un accident.

    - Qu’est-ce que vous racontez encore ? Souffla l’homme qui n’aimait pas vraiment qu’on lui reparle de cette tragédie. Elle est morte parce qu’il y avait dans cette foutue baraque une fuite de gaz qui a finit par se transformer en explosion et si j’avais pas eut l’idée tordue d’organiser une fête où tous les invités pouvaient se faire une joie de défoncer tous les murs, elle serait encore de ce monde !

    - Ca c’est la version qu’on vous a donné ou tout du moins celle que vous vous faîtes, mais c’est bidon. Si vous n’aviez pas l’esprit si embrouillé à cause de tout l’alcool que vous ingérez du soir au matin avec ces jolies petites pilules qui vous font dormir, vous vous rappelleriez convenablement de ce qui c’est passé, minutes par minutes, détails par détails. Ca n’avait rien d’un incident et ce n’était pas de votre faute. Cette fuite elle y était, mais vous êtes-vous seulement demandé comment elle s’est subitement transformée en explosion ?

    Son interlocuteur resta muet, essayant de chercher dans ses souvenirs ce qui s’était vraiment passé.

    - Quand il y a une fuite de gaz, on vous dit toujours qu’il faut ouvrir les fenêtres pour aérer mais aussi et surtout ne pas faire la moindre étincelle pour éviter de se retrouver en short quinze pâtés de maisons plus loin. Et qu’est-ce qui peut faire des étincelles ? Interrupteurs, allumettes et tant d’autres, mais le plus important et celui que très peu de gens normaux connaissent, c’est le téléphone. Il suffit d’une seule sonnerie et « big badaboum … ».

    Stark était suspendu à ses lèvres. S’il avait voulu la voir partir sur le champs quelques instants auparavant, maintenant il voulait qu’elle lui dise absolument tout sur cet accident soudainement transformé en meurtre.

    - Ce jour là, son téléphone à sonné. Reprit Stone. Elle a reçu un appel de quelqu’un et ce quelqu’un en question savait parfaitement ce qu’il faisait. Certes sur le coup ça ne devait pas être prémédité mais ça lui a bien arrangé les choses de passer dans cette rue pile au bon moment avec les bonnes personnes.

    - Qui était-ce ? Interrogea vivement le milliardaire.

    - Voilà ce que mon chef vous propose. Vous rentrez à notre service et en échange de ça, on vous donne le nom de cette personne mais aussi l’opportunité de vous en débarrasser définitivement. Nous vous offrons votre liberté et votre vengeance Monsieur Stark, réfléchissez-y bien.

    Il soupira de nouveau et ferma un instant les yeux pour peser le pour et le contre de ce marché. Certes il allait devoir rendre des comptes à des gens mais d’un autre côté, il allait pouvoir régler son compte à cette homme qui s’était permis de lui arracher sa si douce et si précieuse Miss Potts. Quelques secondes s’écoulèrent et il croisa de nouveau le regard de l’agent spécial qui attendait sa réponse.

    - C’est d’accord. J’intègre le SHIELD mais qu’on soit bien d’accords. C’est moi qui choisirais comment faire payer son erreur à ce type et uniquement moi.

    Elle acquiesça d’un petit mouvement de tête.

    - Entendu.

    - Alors qui est-ce ?! S’impatienta-t-il en serrant vivement dans ses mains les barreaux de sa cellule.

    - Obadiah Stane.
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Miss Jericho

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MessageSujet: Re: [Iron Man] SHIELD   [Iron Man] SHIELD EmptyDim 10 Jan - 0:49

Episode 2: Enquête et Révélations




    Tony leva la tête en l’air et observa une nouvelle fois l’immeuble vide. Il ne pouvait vraiment pas se permettre de rester là à attendre sans rien faire tandis que les pompiers n’avaient pas l’air de s’agiter plus que ça. Il regarda alors aux alentours et, profitant d’un moment d’inattention de ceux qui le croyaient enfin résolu à les laisser faire leur travail, il fonça à l’intérieur en courant. Il gravit sans relâche les quatre étages et se précipita dans l’immense appartement à moitié dévasté par la petite démolition party qui y avait eut lieu le week-end dernier.

    - Pepper ? Appela-t-il en entrant dans le salon.

    Malheureusement, il ne vit personne et n’obtint aucune réponse. Avec le gaz qui s’échappait depuis pas mal de temps maintenant, son assistante devait être inconsciente. Le milliardaire continua donc sa recherche dans la pièce suivante et ainsi de suite, traversant ainsi tout l’étage. Il arriva finalement dans l’ultime pièce, cligna plusieurs fois des yeux quelque peu étourdi par les vapeurs qui se répandaient toujours et il y trouva enfin la jeune femme, allongée sur le sol, inerte.

    - Pepper ! Souffla-t-il un peu inquiet.

    Il franchit du mieux qu’il put les différents obstacles qui se trouvaient sur sa route et au moment où il crut enfin l’atteindre, une puissante déflagration se produisit, le projetant en arrière contre le mur le plus proche.

    - Pepper ! Hurla-t-il de toutes ses forces avant de soudainement se réveiller en sursaut.

    Essoufflé et couvert de sueur, Tony se redressa tant bien que mal dans son lit et prit une profonde inspiration afin de se calmer. Son cœur battait à une allure folle, comme s’il venait de fournir un gros effort et malgré la détermination de son propriétaire, l’organe ne semblait pas décidé à reprendre un rythme normal dans l‘immédiat. Le milliardaire jeta alors un rapide coup d’œil à son générateur qui renvoyait toujours une lumière bleutée puis cala lourdement sa tête contre le mur à quelques centimètres derrière lui avant de fermer les yeux un instant histoire de faire le point.

    Ce qu’il voyait, c’était toujours la même chose. L’hôtel particulier qu’il avait acquis récemment, la foule agglutinée à chaque extrémité de la rue immanquablement curieuse de savoir ce qui se passait juste sous leurs yeux et tous ces types en uniformes qui semblaient être à la pause café alors que sa secrétaire était en train de mourir à petit feu quatre étages au dessus de leurs misérables têtes. Bien sûr, à chaque fois il fonçait là-haut, criait le nom de la jeune femme en la cherchant, finissait par la retrouver avant que tout ne se termine par une explosion qui l’envoyait valdinguer plus loin, juste derrière cette vieille baignoire en fonte qui lui avait sauvé la vie alors que deux ou trois mètres devant, le corps de Virginia Potts se consumait lentement. Là dessus, il se réveillait en hurlant à pleins poumons le nom de Pepper puis revenait à la réalité et réalisait qu’il n’était pas sur place mais dans sa chambre, dans son lit et que ce qu’il avait vu n’était que le reflet d’un traumatisme qu’il essayait de faire disparaitre avec de l’alcool et des somnifères mais sans le moindre résultat probant.

    Le milliardaire rouvrit les yeux et toujours plongé dans l’obscurité de ses nouveaux quartiers au sein du SHIELD, il essaya de se rappeler les fameux détails qui lui avaient échappés comme le téléphone de son assistante qui sonne ou encore la présence de Stane dans la foule. Il cherchait, creusait, retournait tout ce qui traînait dans sa tête mais rien n’y faisait, c’était le trou noir. Franchement s’il avait pu choisir ce que son cerveau de génie aurait du occulter des événements, il aurait largement préféré oublier toute la scène de fin où il avait vu sa précieuse confidente brûler comme un vulgaire rôti tandis que dans l’air se répandait une odeur de mort qui lui avait plus d’une fois retourné l’estomac au point de lui couper l’appétit ou même de lui faire recracher le peu de nourriture qu’il avalait entre deux verres de whisky.

    Il soupira une nouvelle fois, frustré de n’avoir rien trouvé puis tourna son regard vers le radio réveil qui trônait sur sa table de chevet et qui indiquait deux heures vingt sept précisément. Il était épuisé, avait toujours un peu mal au crâne à cause de ce qu’il avait avalé avant de se retrouver au trou et savait pertinemment que s’il essayait de se rendormir maintenant, il referait le même bordel dans une heure ou deux et ainsi de suite pour au final devoir se lever à une heure qu’il ignorait pour le moment et censé être frais et dispo comme le vrai Tony Stark qu’il avait été à une époque qu’il considérait maintenant comme révolue. Ce qu’il lui fallait, c’était quelque chose pour le faire dormir d’un sommeil sans rêve et rapidement efficace, seulement voilà, la donne avait changée et il n’était plus vraiment libre de faire ce que bon lui semblait quand ça lui chantait. Rien que pour ça, il se maudissait intérieurement d’avoir accepté de vendre son âme à ces personnes qu’il ne connaissait quasiment pas à l’exception de Rhodes qu’il avait miraculeusement retrouvé ici dès son arrivée.

    Il réfléchit un quart de seconde et abandonna définitivement l’idée de se recoucher. Il fallait qu’il trouve une occupation qui lui ferait perdre ses hypothétiques dernières heures de sommeil mais le souci, c’était de savoir quoi et où, de préférence dans un endroit isolé où il était certain de ne réveiller personne ni même d’attirer une quelconque curiosité chez ceux qui ne dormaient plus pour telle ou telle raison. D’un geste hésitant car il n’était pas encore habitué au nouvel emplacement des objets, il alluma la lampe de chevet, descendit lentement de son lit, enfila un de ses nombreux tee-shirts sur lesquels il avait eut la surprise de tomber en visitant cette pièce la première fois et sortit discrètement de sa chambre en prenant grand soin de ne pas faire craquer les lattes du parquet de ce couloir qu’il trouva abominablement long à une vitesse de croisière aussi lente. Arrivé au bout, il descendit l’escalier principal tout en jetant des regards furtifs aux alentours puis entama tranquillement sa recherche de « divertissement » et de « sanctuaire » pour pratiquer librement.

    Sous ses yeux défilèrent alors un grand nombre de portes sur lesquelles étaient fixées des petites plaques en cuivre où était gravé ce qui se trouvait derrière chacune à quelques exceptions près. Il passa donc devant la cuisine, le salon, la salle de réunion, les chambres de Shana Stone la télépathe et de Danica Wright la flamme instable avant d’arriver au petit ascenseur qui menait aux sous-sols, terrain qu’il n’avait pas encore exploré et dont on ne lui avait pas dit grand chose hormis le fait que c’était incontestablement le territoire privé de Sara Larson Jones, la tête pensante du SHIELD. D’ailleurs, il ne la connaissait pas non plus puisqu’elle n’avait pas daigné montrer son nez lorsqu’il avait franchi la porte d’entrée, en fin de soirée. On avait juste prononcé son nom une ou deux fois dans la conversation mais personne ni même son pote Rhodes ne s’était attardé sur le sujet histoire de le mettre au courant. Aussi, poussé par une curiosité grandissante, il s’engouffra sans attendre dans l’ascenseur et appuya sur le bouton donnant accès aux sous-sols. Au bout de quelques secondes à peine, il se retrouva alors dans une partie de l’immense manoir que personne à part les initiés n’aurait pu soupçonner rien qu’en observant les lieux depuis l’extérieur. Ici, les portes s’ouvraient avec des pass ou même par reconnaissance particulière et l’ambiance ainsi que la décoration étaient à son avis bien moins pompeuses qu’aux étages supérieurs. Se lançant donc dans une nouvelle exploration, il se sentit progressivement comme chez lui. Plus il avançait, voyait ces doubles portes à serrures magnétiques, ces digicodes qui n’attendaient que la combinaison gagnante pour révéler un tas de secrets bien planqués, plus il retrouvait cet univers de technologies de pointe qu’il fréquentait depuis son plus jeune âge et qui, il faut l’avouer, lui avait cruellement manqué ces derniers temps malgré ses soucis bien plus importants. Il n’aurait eu pourtant qu’à descendre dans son garage pour retrouver tout ça, mais voilà il ne l’avait pas fait et maintenant une partie de lui regrettait cette décision parce qu’au fond de lui, il savait très bien que ceci l’aurait sûrement bien plus aidé à guérir ses plaies que l’alcool et les psychotropes, mais voilà personne n’est parfait, lui le premier.

    Il se promena donc pendant un long moment sans jamais parvenir à rassasier cette curiosité qu’il trainait depuis les étages supérieurs jusqu’à ce qu’il arrive finalement tout au bout de ce dédale de couloirs, à l’entrée d’une pièce aussi grande qu’un hangar, peut-être plus peut-être moins et aux étranges airs de caverne d’Ali Baba. Là, sous ses yeux, se trouvait tout ce qui faisait que Tony Stark était Tony Stark. Une quantité de voitures de luxe capable de faire pâlir n’importe quel cheikh arabe digne de ce nom, une plateforme surmontée de bureaux disposés en forme de U sur lesquels trônaient des écrans d’ordinateurs derniers cri à ne plus savoir qu’en faire, un tas d’outils tellement clinquants que devant tant de brillance même une pie en perdrait la raison et à l’autre bout, mais non il ne rêvait pas, toutes les armures qu’il avait plus ou moins créées depuis les restes de Mark I jusqu’à celle qu’il avait portée dernièrement et qui lui avait valu le surnom d’Iron Man, en passant par celle que Stane avait construite en suivant ses plans qu’il avait dessiné au fond de sa grotte lorsqu’il avait été captif en Afghanistan et même deux ou trois autres créations inédites qu’il avait préféré garder sur le papier pour plus tard.

    Bien sûr, il aurait voulu exprimer quelque chose, se demandant comment ses affaires étaient arrivées ici sans qu’on lui en parle ou qu’il donne une quelconque autorisation, mais il fut incapable de dire quoi que ce soit sur le coup, tellement il trouvait ça énorme. Son regard était celui d’un gosse émerveillé devant une boutique pleine à craquer de jouets et même s’il était habitué à tout ça, il n’en revenait pas qu’en si peu de temps tout ce qui se trouvait dans sa villa de Malibu avait été transféré ici, dans cette pièce incroyable, malgré un système de sécurité digne de celui des banques où reposaient les fonds financiers des grands pays capitalistes de ce monde. Il laissa alors ses yeux errer un peu partout afin de bien réaliser qu’il n’hallucinait pas puis s’arrêta définitivement sur la « zone informatique » où se trouvait une jeune femme apparemment en plein travail. Elle était brune, les cheveux attachés en un chignon assez grossier, portait des lunettes qui lui donnait un air particulier, un pull noir à moitié déformé laissant apparaitre une de ses épaules et était assise d’une manière un peu étrange, une jambe ramenée contre elle tandis que l’autre pendait dans le vide révélant ainsi qu’elle était pieds nus.

    - On ne dort pas encore ? Lança-t-il alors avec un brin d’humour pour entamer la conversation tout en se dirigeant tranquillement vers elle.

    - Je vous retourne la question Monsieur Stark car de nous deux, c’est vous qui devez me rendre des comptes et non l’inverse…Répondit-elle sans pour autant lever les yeux des écrans d’ordinateurs tous en fonction et affichant tout un tas d’informations complexes.

    Tony qui arborait un petit sourire amusé voulu alors répondre, mais il fut coupé dans son entrain par une voix familière à ses oreilles.

    - Sara, les calculs des paramètres de défense sont terminés. Dois-je à présent poursuivre la simulation initialement prévue où dois-je prendre en compte les modifications que vous venez d’apporter ?

    - Oh je ne sais pas Jarv’, fais comme tu le sens, du moment que le boulot est fait…

    - Entendu…

    - Jarvis ? S’étonna le milliardaire en jetant par réflexe, un coup d’œil partout dans la pièce.

    - Bonsoir Monsieur, ravi de voir que vous êtes de nouveau vous-même… Répondit le système de sécurité.

    - Mais comment…? Demanda-t-il à l’intention de la brunette qui travaillait toujours comme une forcenée en tapant à une vitesse hallucinante sur les touches de son unique clavier.

    - De la même manière qu’avec votre ami Rhodes Monsieur Stark. Je me suis montrée…convaincante… mais trêve de bavardages inutiles. Je sais pourquoi vous êtes ici, alors venons-en directement aux faits voulez-vous ?

    - Pardon ? Souffla-t-il en fronçant légèrement le sourcil, se demandant de quoi elle voulait parler et espérant qu’elle ne croyait pas qu’il essayait de la draguer, parce que si c’était ça, elle faisait fausse route, elle ne le branchait vraiment pas avec ses airs d’institutrice coincée…

    Avant, il aurait été parfaitement capable d’interpréter toutes les phrases sortant de la bouche d’une femme ou même le plus petit détail de son comportement mais avec tout ce qu’il avalait en une journée pour oublier son chagrin, il avait brutalement régressé et son cerveau semblait perpétuellement en train de ramer à la recherche d’un traducteur de langage.

    Sara arrêta toute activité, posa ses lunettes près de son clavier, se servit un verre de ce whisky qu’elle avait déjà bien entamé depuis deux jours et fit lentement pivoter son fauteuil pour faire face à Tony qui se trouvait juste derrière à un ou deux mètres environ.

    - Si vous n’êtes pas en train de dormir comme tous les autres dans cette baraque c’est parce que vous souffrez d’insomnies Monsieur Stark. Vous passez vos nuits à revivre ce drame qui a coûté la vie à cette fille….comment s’appelle-t-elle déjà…? Ah oui, Miss Potts…et à ce que je sache, ma collègue Miss Stone, a du vous raconter la véritable version des faits, condition unique de votre intégration dans nos rangs, aussi j’aime à croire que vous avez des questions à ce sujet, sauf si je me suis corrompue en pensant que vous teniez particulièrement à votre assistante.

    - Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? Questionna sèchement son interlocuteur.

    - Ce que je veux dire ? C’est que n’importe quel homme éprit d’une femme et souhaitant un tantinet se venger d’une telle disparition aurait immédiatement cherché à avoir les réponses à ses questions. Oh bien sûr, vous savez déjà ce qui s’est passé, mais vous ne savez pas comment IL en est arrivé là…Si je ne m’abuse, la dernière fois que vous l’avez croisé, il était en train de rôtir comme un vulgaire méchoui au fond du réacteur de votre usine….alors si j’avais été un instant à votre place, j’aurais demandé des précisions sans attendre…je ne me serais pas posée là comme une loque sur mon lit à regarder les mouches voler et espérer que toutes les solutions à mes problèmes me tombent du ciel comme par enchantement….Alors quoi Monsieur Stark ? Ceci vous suffit-il ? Vous allez jouer les gentils toutous et rentrer à la niche la queue entre les jambes pendant qu’il triomphe dans son coin de vous avoir blessé au plus haut point ? Seriez-vous lâche ou alors était-elle finalement sans la moindre importance à vos yeux ?

    - La ferme ! Cria-t-il en sentant la colère l’envahir. Vous ne savez pas de quoi vous parlez !

    Sara qui possédait une extrême maitrise de soi et qui s’amusait à faire tourner d’un mouvement souple le liquide brun qui se trouvait dans son verre, ne pu s’empêcher de rire.

    - Oh que si, je sais de quoi je parle. Je parle de quelqu’un qui s’est perdu en route alors que son objectif est clair. J’ai quand même le droit de me demander comment ce quelqu’un a pu en arriver là alors qu’on l’a toujours considéré comme quelqu’un de déterminé qui ne baisse jamais les bras ? Peut-être que j’ai tout simplement loupé un épisode…

    - Vous n’êtes qu’une…

    - Quoi ? Interrogea la brune en se levant et en se dirigeant tranquillement vers lui. Une fille qui a terriblement raison ? Non vraiment, c’est pas la peine de me le préciser je le savais déjà…mais là encore vous vous perdez en banalités…prenez donc une bonne inspiration, allez poser votre derrière sur ce fauteuil et commençons donc une conversation d’adultes, parce que si vous, vous avez tout votre temps, ce n’est absolument pas mon cas.

    A cet instant, Stark ne trouva rien à répondre. Même s’il était en rogne d’entendre cette fille parler si négativement de sa relation avec son assistante et de troubler ce repos qu’elle avait trouvé, il savait très bien en creusant un peu plus loin au fond de lui qu’elle n’avait pas tout à fait tord et qu’il s’était un peu vite contenté de la facilité sans pour autant chercher la vérité que Pepper méritait au risque de déjà la connaître. Alors, résolu, il alla s’installer dans le fauteuil qu’elle venait de libérer et observa son interlocutrice qui lui tournait le dos, occupée à admirer les belles sportives alignées les unes à côté des autres. Comme à son habitude, il fit lentement glisser son regard sur elle, profitant du fait qu’elle était debout pour la reluquer entièrement, et finalement, il en arriva à penser qu’il s’était peut-être planté en la trouvant légèrement ringarde et qu’éventuellement elle pourrait lui plaire si elle décidait d’arrêter un tant soit peu de se la péter et d’être aussi froide que le Pôle Nord…à côté d’elle, même la russe qu’il avait fréquentée à une certaine période, passait pour une chaudière…

    - Bien. Reprit Sara sans même se tourner. Je vous écoute, posez moi toutes les questions qui vous trottent dans la tête.

    - Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ce jour là ? Commença-t-il simplement.

    - D’une vision extérieure, il y a eu une grosse explosion, un mort, un blessé léger et un pâté de maisons en moins sur la carte. D’une vision intérieure, je ne pourrais pas vous donner énormément de détails, je n’y étais pas, mais je peux combler certains trous si vous me précisez les endroits où vous calez…

    Il acquiesça d’un léger mouvement de tête.

    - Votre collègue m’a dit que l’explosion était due au fait que son téléphone avait sonné, mais j’ai beau chercher, je ne me rappelle pas avoir entendu la moindre sonnerie…

    - C’est normal, il n’y avait rien à entendre. Quand mon équipe a examiné les décombres, nous avons retrouvé son portable ou tout du moins des restes et après une analyse poussée, il s’est avéré qu’il était en mode silencieux. Je sais c’est bête, mais c’est comme ça, parfois il ne faut pas chercher compliqué quand on peut faire simple. Rétorqua la brune en se tournant finalement vers lui afin de l’observer dans ses réactions et ses réflexions.

    - Comment Stane savait que j’étais là haut ?

    - Coup de chance et recherches poussées… Avec son envie de vengeance, il a du potasser son sujet comme jamais afin de rattraper tout ce qu’il avait pu louper durant sa petite absence. De nos jours, avec un bon moteur de recherches et un bon niveau en informatique, on trouve tout ce qu’on désire et parfois même plus. Je pense qu’il a du faire un peu de repérage sur vos nouvelles acquisitions immobilières et que le hasard à voulu qu’il y ait cette fuite de gaz…Il n’avait qu’à se renseigner auprès de la police sur place….dans un instant comme celui-ci personne ne fait vraiment attention à personne…alors il a voulu saisir sa chance, il a du vous voir monter là haut, sachant très bien que vous ne résisteriez pas à l’idée de jouer les héros et ensuite, il n’avait qu’à passer un simple coup de fil…

    - Pourquoi sur son téléphone et pas le mien ? Questionna-t-il de plus en plus intéressé par ce qu’elle lui racontait.

    - Probablement parce qu’il voulait faire d’une pierre deux coups. Avant de finir en grillade, il voulait la tuer, il n’a pas réussi alors il réessaie. La logique veut qu’en la trouvant inanimée vous vous penchiez auprès d’elle, là le téléphone sonne et extinction des feux, mais ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Il n’a pas songé une seule seconde que le gaz pourrait aussi vous sonner légèrement et vous ralentir dans vos recherches, il a joué au quitte ou double et finalement il n’en a eu que pour la moitié de son argent…Déclara Sara après avoir bu une gorgée de son whisky qui n’attendait qu’elle.

    - Et comment est-ce que ça se fait qu’il n’est pas mort ? Finit-il par lancer en espérant une réponse très précise à ce petit bout qui lui échappait encore plus que le reste.

    - Je ne sais pas Monsieur Stark, mais soyez sûr que je ne manquerais pas de lui poser la question quand je le verrais, ce qui je pense ne devrais plus tarder….
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Miss Jericho

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MessageSujet: Re: [Iron Man] SHIELD   [Iron Man] SHIELD EmptyMer 20 Jan - 13:37

Episode 3: Le Réparateur


    « Je ne manquerais pas de lui poser la question quand je le verrais, ce qui je pense ne devrait plus tarder… » fut l’éternelle phrase qui résonna dans la tête de Tony le lendemain de sa conversation avec Sara, ainsi que la nuit suivante. Au départ, tous ces mots n’eurent qu’un sens lointain voire même vague dans son esprit mais petit à petit, son cerveau se mit de nouveau à fonctionner comme il le devait, c’est-à-dire en mode génie non drogué non alcoolisé et il percuta enfin sur la réalité des choses. Obadiah Stane, qu’il avait cru partit pour un voyage définitif en enfer à la fin de leur affrontement musclé, était encore de ce monde et il était celui qui avait tué, qui lui avait arraché, la seule famille qui lui restait sur cette Terre et tellement plus encore, Virginia Potts.

    - Comment t’as fais…? Soufflait-il de temps à autres du bout des lèvres alors qu’il était allongé sur son lit et qu’il fixait inexorablement le plafond de sa chambre comme pour y voir apparaitre soudainement la réponse à sa question.

    Il avait beau se repasser la scène en boucle, il ne voyait franchement pas comment ce tas de ferraille, ce chien, cet enfoiré de chauve à l’esprit complètement en vrac avait pu survivre au barbecue du siècle. Ok, on avait l’habitude de dire que la mauvaise herbe était souvent la plus coriace mais quand même, il devait bien y avoir des limites…Ses yeux glissèrent jusqu’à son réveil qui affichait une heure et quart. Bon sang, même quand il ne cauchemardait pas de cette explosion qui avait faillit l’envoyer six pieds sous terre, il se tapait des insomnies. Il soupira fortement et revint à ce plafond qu’il commençait à connaître presque par cœur. Les heures s’écoulèrent les unes après les autres et c’est finalement aux premières lueurs du jour que le milliardaire parvint à s’endormir d’un sommeil sans rêve et sans somnifères comme il ne l’avait pas fait depuis un bon mois au moins.

    - Stark ! Debout ! Lança alors une voix de femme tandis que le lit sur lequel il s’était simplement étendu sans prendre le temps de se changer se mit à trembler quelque peu.

    - Hein ? Quoi ? Balbutia-t-il en levant légèrement la tête de son oreiller, les paupières encore mi closes.

    - Aux sous-sols dans dix minutes !

    La porte de sa chambre claqua violemment juste après ça et ce fut officiellement pour lui la fin de ce repos qu’il recherchait tant. Une fois de plus, il porta son regard sur le réveil qui trônait sur son chevet et lorsqu’il s’aperçut qu’il était à peine six heures, il ne pu s’empêcher d’émettre un grognement sourd. Mais qu’est-ce qu’il avait fait au Bon Dieu pour mériter ça ? Qu’est-ce qu’on lui voulait encore ? Il se tourna lourdement et fixa encore le plafond, pas cette fois-ci pour y trouver une réponse comme il en avait l’habitude depuis qu’il était arrivé ici, mais plutôt pour se laisser le temps d’émerger complètement et de réveiller ses muscles légèrement engourdis. Il s’étira alors de tout son long, étouffa un bâillement et se décida enfin à se lever, se demandant toujours pourquoi il était si urgent qu’il descende aux sous-sols où l’attendait sans aucun doute Sara et tout un tas de reproches déjà prémâchés qui feront forcément mouche avec le ton adéquat.

    Enfilant la première paire de pompes qui lui tomba sous la main, Stark jeta un rapide coup d’œil au reflet que lui offrait le miroir en pied de son armoire et soupirant pour la énième fois il sortit de sa chambre sans pour autant se presser car après tout, on lui avait dit dans dix minutes. Il bailla encore, se traina jusqu’au bout du couloir pour ensuite descendre l’escalier principal et arriva au rez-de-chaussée où il croisa Shana qui était visiblement déjà sortie dehors aux vues de sa tenue quelque peu emmitouflée.

    - Bonjour Tony. Souffla-t-elle en affichant un sourire qui se voulait agréable. Bien dormi ?

    Même s’il avait voulu lui lancer au départ une réponse claire, il ne parvint au final qu’à émettre un vague grognement et à continuer sa route comme si de rien n’était, finissant de se réveiller par la même occasion. Franchement, si tous les matins s’annonçaient comme celui-ci, il était plutôt mal barré, lui qui avait pris l’habitude depuis quelques temps maintenant de ne se lever qu’à partir de neuf heures et demi minimum…

    Il traina encore les pieds un moment avant de finalement arriver jusqu’à l’ascenseur qui allait le mener directement dans l’antre de sa « chère patronne » qui devait probablement se demander au même instant ce qu’il pouvait bien faire alors qu’il n’y avait pas les trois quarts de la maison à traverser pour arriver jusqu’à elle, ce qui le fit étirer un petit sourire assez satisfait et le gonfla presque à bloc pour ce nouvel affrontement qu‘elle devait avoir préparé à son intention. Il s’engouffra tranquillement à l’intérieur, une main dans la poche pour la jouer décontracté et rebelle puis appuya sur le bouton qui déclencha l’appareil arrivant en moins de temps qu’il ne faut pour le dire aux sous-sols et quand les portes finirent par s’ouvrir, son sourire s’effaça aussi sec. Pas parce qu’il avait peur d’être trop sûr de lui et de se faire réprimander en conséquence mais plutôt parce que ce qu’il vit le surprit légèrement et le sortit définitivement de sa torpeur de mal réveillé.

    Là devant lui, à trois ou quatre mètres environ, se tenait Sara Larson Jones. Un mètre soixante seize, cinquante cinq kilos, ses cheveux bruns rassemblés en un chignon digne des meilleurs coiffeurs de ce monde, maquillée de manière discrète mais très plaisante, portant un dos nu noir, une jupe en skaï de la même couleur, une paire d’escarpins noués à la cheville assortis au reste, de quoi raviver en un éclair son statut de mâle conquérant toujours à la recherche d’une proie.

    - Vous vouliez me voir ? Lança-t-il en s’efforçant de garder la tête froide et ne voulant surtout pas lui montrer qu’il la trouvait subitement sexy et bien plus craquante que l’avant-veille.

    - Oui, c’est important.

    Il sortit de l’ascenseur et s’avança tranquillement vers elle, se demandant ce qui pouvait bien être important au point de se fringuer comme ça. Tentait-elle de le draguer ? Si c’était le cas, son égo en était déjà flatté à l’avance.

    - J’aimerais vous faire rencontrer quelqu’un. Reprit la brune en lui faisant signe de la suivre.

    Sa voix était parfaitement neutre, elle ne laissait rien paraître et il faut avouer que Tony aimait bien ce côté mystérieux, aussi il lui emboîta le pas sans attendre, profitant du fait qu’elle ouvrait la marche pour parfaire son inspection physique. De belles et longues jambes, une sublime chute de reins, s’il ne s’écoutait pas il aurait été capable de tenter quelque chose sur le champ mais ses pensées soudainement déplacées s’arrêtèrent à l’instant même où sa supérieure s’arrêta devant l’une des nombreuses portes qu’il avait aperçu lors de sa petite excursion nocturne. D’un geste souple et expert la jeune femme fit glisser un pass dans la serrure magnétique et ensemble, ils entrèrent dans une pièce assez sombre au milieu de laquelle trônait une chaise vide juste éclairée par un projecteur fixé au plafond.

    - C’est quoi cette pièce ? Questionna Tony qui avait presque oublié que la fille à qui il avait à faire était loin d’être une gentille et douce demoiselle parfaitement innocente.

    - Une pièce parmi tant d’autres… Souffla Sara en se dirigeant tranquillement vers le centre de l’endroit où apparut comme sortit de nulle part un homme qu’il n’avait jamais croisé depuis qu’il était arrivé au SHIELD.

    Son envie de faire le con comme il l’avait un peu entreprit en descendant aux sous-sols puis en la voyant habillée de manière légèrement provocante à son goût s’effaça de manière rapide pour laisser place à une légère inquiétude mais pas de quoi en faire tout un plat, il avait déjà affronté pire avant d’atterrir ici.

    - Je vous présente le Réparateur. Poursuivit la brune en désignant le type juste à côté d’elle et qui avait l’air plutôt sympathique.

    - Le Réparateur ? Souffla le milliardaire en fronçant légèrement le sourcil. Et vous réparez quoi au juste ?

    L’homme le salua d’abord d’une poignée de main assez ferme avant de répondre de manière plutôt vague à sa question.

    - Tout ce qu’on me demande de réparer.

    Génial, ça lui faisait une belle jambe à Stark de faire cette fameuse rencontre pseudo importante qui méritait qu’il se lève à six heures alors qu’il manquait cruellement de sommeil…Il ne dit rien et se contenta d’acquiescer d’un petit mouvement de tête.

    - Bien maintenant que les présentations sont faites…si vous voulez bien vous asseoir Monsieur Stark, j’aimerais que nous ayons une petite conversation…

    Haussant les épaules, il ne rechigna pas à la tâche et alla se poser sur l’unique chaise en présence.

    - Je vous écoute ? Lança-t-il de manière plutôt décontractée.

    La brune ne dit rien. Elle s’était appuyée contre un pilier en béton tandis que son sous-fifre s’approcha dangereusement de lui, avec une expression faussement rassurante sur la figure.

    - Posez vos mains sur les accoudoirs s’il vous plait…

    - C’est une blague ?

    - Laissez vous faire Stark, il ne va pas vous manger…

    Le playboy grommela quelques mots dans sa barbe mais s’exécuta cependant parce qu’en entrant ici, il avait vendu son âme et il se devait d’obéir s’il voulait obtenir sa compensation tant promise.

    - Parfait…Souffla le Réparateur avant de récupérer auprès de sa supérieure d’étroits morceaux de tissus noirs, ceux qu’elle portait autour des mains à la manière des boxeurs sous leurs gants, pour ensuite les nouer autour des poignets du milliardaire.

    - Wow, wow, wow, c’est quoi ce délire ?! S’exclama le concerné en commençant à se débattre pour ne pas se retrouver ficelé sur cette chaise.

    Sara ne lui répondit rien trop occupée à se curer les ongles avec un poignard dont la lame étincelante affichait une taille plus qu’impressionnante.

    - Pourquoi t’es ici ? Attaqua alors le blondinet qui avait perdu tout air sympathique pour le remplacer par un sérieux assez inquiétant.

    - Hein ?

    C’était à plus rien y comprendre. On l’avait sorti de prison pour lui offrir une vengeance et voilà que maintenant on lui demandait ce qu’il venait faire ici dans les murs du SHIELD, cherchez l’erreur…

    - Pourquoi t’es ici ?

    - C’est vous qui…

    Le premier coup tomba sans que Tony ne s’y attende et avec une violence impressionnante, de quoi lui fendre la lèvre inférieure, lui faire saigner le nez et lui brûler le visage.

    - Non mais ça va pas ?! Qu’est-ce qui vous prend ?

    Nouveau coup.

    - Pourquoi t’es là ?

    - Vous êtes complètement malades…

    Le poing du Réparateur heurta encore une fois son visage, noyant sa bouche dans un goût de sang perpétuel, déchirant un peu plus sa peau et brouillant dangereusement sa vue.

    - Pourquoi t’es venu ici ? Reprit son tortionnaire tandis que la brune ne bougeait pas d’un cil, trop absorbée par sa manucure.

    - C’est vous qui m’avez amené ici, vous vouliez que je travaille pour vous !

    Autre droite. Il cligna plusieurs fois des yeux pour faire le point, c’est que cet enfoiré n’y allait pas de main morte. Il avait beau tourner et retourner la question dans tous les sens, il ne voyait franchement pas ce qu’on attendait de lui à l’instant même. D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’on lui demandait ça ? Qu’est-ce que ça pouvait bien faire qu’il soit ici pour x ou y raison ?

    - On reprend. Pourquoi t’es ici ?

    - Pour rencontrer Batman et Superman…

    Une puissante gauche. Sa tête manqua presque de s’en dévisser sous le choc. Il cracha du sang et affronta de nouveau le regard du blondinet qui se frottait frénétiquement les mains, soit parce qu’il commençait à avoir mal, soit parce qu’il mourait simplement d’envie de lui en remettre une sans prendre le temps de poser la fameuse question à un million.

    - C’est pourtant pas compliqué ! Pourquoi t’es là ?! Lança le type qui semblait perdre patience et qui n’avait visiblement pas apprécié la vanne sur les supers héros.

    - Mais c’est quoi ces conneries franchement…

    Tony en prit une nouvelle sur le coin de l’œil et pour tout dire ce ne fut pas la dernière car ils y passèrent toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi sans qu’il puisse souffler ou espérer se défaire de ses liens que l’autre avait bouclés avec des nœuds effroyablement durs à faire lâcher. Couvert de sang, de son propre sang, il se demandait même comment il était parvenu à tenir jusque là sans perdre au moins une fois connaissance, ou alors ça c’était produit et il ne s’en était même pas rendu compte trop sonné par les patates que l’autre taré lui donnait à la chaîne. Tout ça pour une maudite réponse qu’il n’avait pas…et est-ce qu’il y en avait une au moins ? Parce qu’on avait beau le tabasser dans les règles de l’art, la patronne n’avait jamais montré le moindre signe d’intéressement à ce qu’il disait…Ca se trouve elle faisait juste ça pour prendre son pied, pour lui montrer que maintenant c’était elle la chef et que lui n’était plus rien et qu’il allait devoir fermer sa grande gueule et obéir. Il cligna encore une fois des yeux même si tous les muscles de son visage avait du mal à exécuter ses ordres, il voyait flou. Son corps tremblait de manière incontrôlable, il était épuisé et ses nerfs lâchaient à mesure que l’autre lui en remettait une couche avec parfois une joie non dissimulée.

    - Pourquoi t’es là ? Recommença-t-il alors que dans l’obscurité de la pièce étaient arrivés ses camarades qui ne disaient pas un mot.

    La rumeur était partie assez rapidement. La patronne avait emmené le petit nouveau pour un tête à tête avec le Réparateur et c’était un truc à ne pas manquer, selon certains employés tandis que les autres voulaient juste voir si le pauvre milliardaire allait s’en sortir face à la brute. Shana n’avait rien dit. Danica, Brendan, n’avaient rien dit. Rhodes avait voulu l’ouvrir mais la télépathe lui avait fait signe de se taire parce qu’il avait beau faire partie de l’équipe depuis plus longtemps que son meilleur ami, il ne connaissait pas Sara et son caractère si particulier.

    - J’en sais rien ! Répondit pour la énième fois Stark tandis qu’un filet de sang coulait de ses lèvres presque lacérées.

    Il n’en pouvait plus et maintenant la seule chose qu’il souhaitait par-dessus tout, c’était que ça s’arrête, quelle soit la manière.

    - J’en sais rien et je m’en fous ! Cria-t-il. De toute façon quoi que je dise vous continuerez à me frapper ! Vous n’êtes qu’une bande de malades et vous, vous êtes encore plus malade qu’eux tous réunis !

    Cette fois-ci le Réparateur ne le cogna pas, comme il le faisait à chaque « mauvaise réponse ». Il resta planté là et porta un regard en coin à celle que sa victime avait traitée de grande malade. Un ange passa. La jeune femme se remit sur ses deux pieds et avança vers Stark.

    - C’est pourtant pas compliqué….

    D’un geste expert, elle fit tournoyer dans ses doigts le poignard avec lequel elle s’amusait depuis le début et sans sommation, elle lui planta dans la main la plus proche avec violence ce qui le fit hurler de douleur mais le détourna complètement de la suite. Sara lui colla un revers du poing tellement puissant que la chaise qui avait tenu bon toute la journée et sur laquelle il se trouvait voltigea sur le côté pour atterrir lourdement sur le sol.

    - Pourquoi êtes-vous ici Monsieur Stark ? Questionna-t-elle en écrasant avec force l’un de ses talons contre la tempe de l’interrogé.

    - Parce que je veux me venger de ce fils de pute qui a tué ma secrétaire, la seule femme que j’aimais ! Hurla-t-il instinctivement.

    Elle enleva alors sa chaussure de sa figure et sortit finalement de la pièce d’un pas assez décidé, laissant tout les spectateurs en présence bouche bée durant une bonne minute. Rhodes et Shana allèrent aider Tony à se libérer pour l’emmener ensuite à l’infirmerie, mais celui-ci ne se laissa pas faire, il était vraiment trop en colère. Il tituba un instant, le temps de remettre un minimum ses idées en place et sortit à son tour, prenant la même direction que cette folle qui allait devoir payer. Elle allait voir qui était Tony Stark… il se heurta plusieurs fois aux murs toujours sonnés mais trouva sans difficulté le sanctuaire de Jones qui venait de s’installer lourdement derrière ses ordinateurs. Là, elle chercha rapidement une petite boîte planquée sous un tas de paperasse d’où elle finit par extraire quatre ou cinq pilules qu’elle s’empressa d’avaler cul sec avec un verre de whisky déjà prêt.

    - Non mais vous êtes dingue ?! S’écria-t-il avec fureur.

    Ce n’était pas tant les coups qui le dérangeaient à l‘heure actuelle, ce qui le rongeait en fait ici et maintenant, c’était que cette femme qu’il ne connaissait pas avait réussi à faire sauter toutes les barrières qu’il avait construite à mesure de son existence pour se blinder du reste du monde, dans le but de lui faire enfin avouer à voix haute que Pepper Potts représentait bine plus à ses yeux qu’une assistante sympathique. Elle l’avait mis à nu en quelques secondes et il n’aimait vraiment pas ça.

    - Ce qui est dingue c’est de se contenter de sa misérable existence alors qu’on a un lion en cage à l’intérieur de soi et de l’atteler pour le laisser sortir. Souffla-t-elle, bien callée dans son fauteuil tout en jetant un rapide coup d’œil au dessus de sa main qui était écorché à vif. Est-ce que vous sentez cette colère Monsieur Stark ? Cette rage qui brûle chaque millimètre carré de votre corps et qui vous fait voir les choses autrement ? Sentez-vous ce désir de vengeance si puissant que vous savez que rien ne vous arrêtera le jour venu ? Si c’est le cas, gardez tout ça pour le moment où vous devrez renvoyez Stane à la Maison Mère et croyez-moi cette fois-ci, vous n’échouerez pas…

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MessageSujet: Re: [Iron Man] SHIELD   [Iron Man] SHIELD EmptyLun 29 Mar - 3:38

Episode 4 : Rencontre du 3ème Type


    Tony se regarda une dernière fois dans le miroir qui lui faisait face. Il avait vraiment une tête à faire peur. S’il avait pu récupérer ne serait-ce que quelques heures de sommeil afin de faire disparaitre au mieux son air de déterré, les plaies et égratignures qu’il avait sur le visage, elles, étaient encore très présentes et ce pour un bon bout de temps. Il grimaça légèrement. Comment pouvait-on se permettre d’aller à une soirée mondaine avec une tronche pareille ? Certes, il lui était déjà arrivé de se pointer à une conférence de presse avec une ou deux entailles comme la fois où il était revenu de son périple Afghan ou après son combat contre Stane, mais là ce n’était vraiment pas la même chose, il ne pouvait pas se tartiner de fond de teint pour dissimuler le résultat de sa rencontre face à ce type qui avait prit sa tête pour un punching-ball pendant une bonne dizaine d’heures d’affilé. Il y avait trop de travail à faire pour espérer obtenir un résultat légèrement probant et puis lui était un mec, alors question maquillage il n’y connaissait pas grand-chose, à peine ce que ses conquêtes d’un soir pouvaient bien lui raconter de temps à autres et encore, il ne les avait jamais vraiment écoutées trop occupé à les draguer ou à leur montrer à quel point il pouvait être doué à l’horizontale. Il soupira de résignation avant d’arranger pour la énième fois son nœud papillon. Ce qu’il pouvait détester ce costard qui le faisait tant ressembler à un pingouin endimanché et qui le restreignait terriblement dans ses mouvements au point qu’il s’en sentait prisonnier comme dans une camisole de force. Franchement, Jones et ses plans à la con commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Pourquoi est-ce que c’était toujours sur lui que ça tombait ? Parce qu’il était le petit nouveau de la bande ? Parce qu’il devait passer une sorte de rite initiatique pour prouver qu’il pouvait entrer dans les rangs comme son pote Rhodes et les autres ? A moins qu’elle lui en veuille personnellement au point d’être déterminée à lui pourrir l’existence jusqu’à ce qu’elle trouve entière satisfaction…Tout ce qu’elle lui avait dit, c’était de se mettre sur son trente et un et d’être impérativement prêt pour vingt heures car on les attendait à une importante réception. Et puis d’abord c’était qui ce « on » ? Son regard se porta instinctivement sur le reflet de son réveil qui affichait dix-neuf heures cinquante six. Merde, plus le temps de réfléchir ou de ronchonner… Il se passa rapidement une main dans les cheveux histoire de faire croire qu’il s’était peigné puis sortit de sa chambre pour rejoindre les autres qui devaient l’attendre dans le hall d’entrée. Avec la chance qu’il avait en ce moment, il devait évidemment être bon dernier. Il descendit les marches de l’escalier principal mais à sa grande surprise, il ne trouva personne devant la porte. Se pouvait-il qu’ils se soient décidés à ne pas l’attendre ? L’avait-on subitement dispensé de soirée guindée parce qu’il s’était montré trop lent à la préparation ? Il jubila intérieurement. Il allait avoir la baraque pour lui tout seul…

    - Mais c’est que t’as fière allure comme ça…Plaisanta alors une voix qui lui était plus que familière.

    ...ou pas. Stark se retourna et vit son ami qui sortait tranquillement du salon, un sourire qui se voulait légèrement moqueur sur les lèvres.

    - T’es pas habillé ? Lui demanda-t-il en constatant qu’effectivement il ne portait pas comme lui un de ces stupides smokings.

    - Ah mais nous on a pas été invités à la petite fiesta, y a que toi et la patronne qui allez vous amuser avec la haute société…

    - Tu déconnes ? Souffla le milliardaire aussi sec. Me dit pas que je vais devoir me la farcir pendant des heures et des heures au cours d’une réception à la con ?

    - Oh je t’en prie, me dit pas que passer toute un soirée en compagnie d’une belle femme répugne subitement le grand Tony Stark…S’amusa James qui s’était avancé vers lui et qui ne cessait d’afficher un sourire narquois.

    - Une belle femme ? Tu rigoles ? Cette fille est vicieuse ! Elle prend son pied à me faire tabasser par un gorille soit disant pour m’aider… Elle est….elle est…

    Sur le coup, il ne trouva même pas de mot assez fort pour la qualifier comme il l’aurait souhaité et ce qu’il vit par la suite lui en fit finalement perdre tout son latin. Sara venait justement d’arriver. Descendant les dernières marches comme si de rien n’était, portant une robe de soirée qui lui donnait une allure de déesse, elle était tout bonnement à couper le souffle et il ne put en être que bouche bée. Tranquillement elle rejoignit alors les deux hommes et tandis qu’elle était encore à bonne distance, James, qui avait remarqué le changement soudain de comportement de son ami, en profita pour lui glisser un mot à l’oreille.

    - Tu disais quoi déjà à son sujet ?

    - Euh…je… Balbutia-t-il complètement subjugué par cette femme qui arrivait vers lui.

    - C’est bien ce que je pensais… Dans ce cas, amuse-toi bien…

    Le militaire lui mit une petite tape d’encouragement sur l’épaule et repartit comme il était venu, le laissant seul avec la patronne qui l’observa un instant de la tête aux pieds. Rien qu’en sentant son regard glisser sur lui, il ne put s’empêcher d’afficher un petit air satisfait.

    - Allons-y. Lança-t-elle simplement avant de se diriger vers la porte d’un pas assez décidé.

    C’est à cet instant précis que le milliardaire remarqua un détail qui lui avait apparemment échappé la dernière fois qu’il s’était permis de la reluquer pendant qu’elle le conduisait tranquillement dans les griffes de celui qu’on nommait le Réparateur. Là dans son dos, dans le creux de ses omoplates, il y avait un tatouage représentant une fleur de lotus. Ni trop grand ni trop petit, on pouvait distinguer sans difficulté chacun des traits de ce dessin zen qui jurait presque avec la personnalité de celle qui le portait mais qui à ses yeux d’homme la rendait encore un peu plus séduisante. Sortant finalement de sa rêverie, il se décida à la suivre dehors où il vit qu’une somptueuse limousine les attendait de même que quatre tout-terrain aux vitres teintées dans lesquels montèrent une bonne quinzaine de gorilles si ce n’est plus. Par galanterie, il la laissa donc monter en première, vérifiant au passage que sa longue robe ne s’accrochait nulle part puis s’engouffra à son tour dans le véhicule qui démarra aussitôt qu’il eut fermé la portière.

    - Alors, c’est quoi le programme au juste ? Qu’est-ce qui nécessite ma présence et pas celle des autres ? Demanda-t-il en se calant à son aise sur la banquette arrière et observant attentivement la jeune femme assise à quelques centimètres de lui.

    - C’est un dîner organisé à l’occasion de la venue du Président Marshall à Los Angeles. Tout le gratin du pays sera présent ainsi que la presse et quelques people en manque de célébrité… je me suis dis que ça vous ferait pas de mal de sortir un peu… Répondit Sara d’une voix presque lointaine alors qu’elle regardait la route défiler à travers la vitre.

    - Quoi, c’est tout ? Vous voulez dire que vous m’avez fait mettre ce costume de pingouin juste pour « m’aérer » ? Franchement, vous auriez pu vous abstenir… je me portais très bien comme ça sans avoir besoin d’aller me traîner à une soirée à la con…Souffla-t-il avec une légère note de colère dans la voix.

    Elle tourna finalement la tête dans sa direction et afficha un léger sourire.

    - Croyez-moi, cette soirée à la con comme vous dîtes, vous sera extrêmement bénéfique tant sur le plan mental que sur le plan culturel et puis ça vous changera du plafond de votre chambre que vous devez maintenant connaître dans le moindre de ses recoins…

    Tony ne put s’empêcher d’afficher un air légèrement surpris. Comment savait-elle qu’il passait son temps à regarder le plafond de sa « suite résidentielle » alors qu’elle restait cloitrée les trois quarts de ses journées cinquante mètres plus bas, dans ce que tout le monde appelait son antre et qu’il n’y avait aux dernières nouvelles, aucune caméra de surveillance dans les parties privées du manoir ?

    - Nous sommes arrivés. Reprit-elle pour boucler le sujet alors qu’il avait clairement l’intention de lui poser une question.

    La voiture roula encore quelques secondes à une vitesse plus que réduite puis finit par s’arrêter complètement. Résigné, le milliardaire ouvrit donc la portière et descendit en premier pour tomber nez à nez avec une cinquantaine de paparazzis qui photographiaient ardemment chaque nouvel arrivant tandis que plus loin patientait le groupe des journalistes en tout genre venus décrocher le moindre petit scoop et que derrière encore, se trouvaient tous les habitants de Los Angeles qui n’avaient rien d’autre à faire à cette heure là que d’être ici à jouer les groupies. N’oubliant toujours pas d’être galant, il se tourna ensuite vers l’intérieur de la limousine et tendit la main à sa patronne afin de l’aider à descendre.

    - Oh, une dernière chose. Souffla Sara en accordant plus d’importance à ce qui se passait autour qu’à son cavalier par intérim. Quoi qu’il arrive, tenez-vous à carreaux.

    Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la jeune femme disparut dans la foule qui semblait s’être brutalement réveillée en la voyant arriver, le laissant planté là à essayer de comprendre pourquoi elle avait dit ça. Il la regarda alors monter les marches comme une reine devant son peuple et vit avec stupeur qu’avec sa venue, la liesse s’était presque transformée en émeute et que tout le monde hurlait son nom. Les photographes la mitraillaient plus que de raison, les journalistes se bousculaient pour essayer de lui soutirer ne serait-ce qu’un mot ou un sourire et le public se déchainait pour obtenir au minimum un petit regard et au maximum un autographe. Il n’y avait pas à dire, elle avait beaucoup de classe même s’il ignorait complètement pourquoi toutes ces personnes se mettaient dans un état pareil pour elle. A ce qu’il sache, ni le directeur du FBI ni celui de la CIA étaient accueillis comme ça quand ils allaient quelque part.

    - Et bien, je vais finir par croire que je t’ai rendu service en la tuant… Lança une voix d’homme non loin de lui pour le sortir violemment de ses pensées actuelles. A peine enterrée que te voilà déjà en compagnie d’une nouvelle conquête…et pas n’importe laquelle en prime…

    Le rythme cardiaque du milliardaire s’accéléra brutalement. Cette voix, il ne la connaissait que trop bien. Il tourna aussi sec la tête dans la direction d’où elle provenait afin de croiser le regard de ce chien de Stane, mais il ne vit personne à part une poignée des gorilles de Jones en pleine surveillance de leur bien aimée supérieure. Mais comment…? Son regard se porta alors par réflexe sur la foule et il se mit à la recherche d’un chauve de grande taille, chose qui ne devait pas courir les rues, mais ce fut sans résultat. Avait-il rêvé ? Non, impossible. Maintenant qu’il savait qu’il n’était pas mort, ce qu’il avait entendu ne pouvait être une hallucination de la part de son cerveau quelque peu fatigué. Dans ce cas où était-il passé ? Pas la moindre idée. Tony se résigna une nouvelle fois. D’un mouvement souple, il défroissa sa veste de smoking puis rejoignit tranquillement sa belle cavalière qui n’en finissait pas de faire le spectacle rien que par sa simple présence, en haut des marches qui menaient au Disney Concert Hall, où avait lieu ladite soirée.

    A l’intérieur, l’ambiance était nettement moins mouvementée. Les invités discutaient tranquillement entre eux tandis que le petit personnel s’employait à satisfaire le moindre caprice, n’omettant jamais d’afficher ce sourire crispé qui les rendait si peu sympathiques, mais qu’on finissait par vite oublier dès les premiers verres d’alcool ingurgités. Suivant d’assez près sa patronne qui ne cessait de donner des poignées de main à droite et à gauche comme un politicien en pleine campagne électorale, Stark rencontra en chemin quelques vieilles connaissances qu’il préféra saluer sans trop s’attarder. Ce qu’il voulait avant tout, c’était en finir au plus vite avec cette soirée qui s’annonçait ennuyeuse à souhait pour pouvoir ensuite rentrer et aller se glisser au fond de son lit, le seul endroit où il était sûr d’avoir la paix, enfin presque…

    Les salamalecs terminés, ils allèrent donc prendre place à leur table située au centre de la salle, à la vue de tous. Quelques minutes plus tard, ils furent alors rejoint par d’autres convives qui s’avéraient en fait être les plus prestigieux de la réception. Le Secrétaire d’Etat Vance, le Vice Président Howards et bien entendu le Président des Etats Unis, Chris Marshall en personne. Arrivant le dernier, celui-ci prit élégamment place aux côtés de Jones. Affichant ostensiblement un sourire de tombeur, il eut immédiatement le don d’énerver le milliardaire qui remarqua aussi sec qu’elle lui prêtait bien plus d’attention qu’à lui, qui était son cavalier pour la soirée. C’était le comble. Non seulement il allait s’agacer ici pendant des heures et des heures, mais en plus il allait devoir supporter ce type qui roucoulait dangereusement auprès de sa patronne. Jaloux ? Lui ? Oui c’est vrai, cependant quel homme saint d’esprit pourrait supporter qu’un autre vienne faire du gringue à celle qui l’accompagne ? Il avait beau diriger tout un pays, ça ne l’autorisait pas à venir jouer sur ses plates-bandes. Un barman passa avec un plateau entier de verres d’alcool, il en saisit un au passage et l’avala d’un trait. Courage, il fallait se tenir à carreaux.

    Une heure et demi passa. Le repas avançait de manière régulière et l’ambiance était toujours la même. Discussions de tout côtés, rires, serveurs qui accourent dans tous les sens et là, juste sous le nez de Tony, pendant que ça parlait politique sur sa gauche, Jones qui se faisait charmer dangereusement par Marshall dont la mâchoire semblait s’être définitivement sur ce sourire qui lui donnait un air de gros crétin. Seigneur tout puissant, combien de temps encore allait-il devoir endurer ce spectacle ? Cette fois-ci, c’est son verre de vin rouge qui y passa dans son intégralité. Il soupira fortement, avec un peu chance, la brune verrait qu’il était là, elle percuterait que c’était avec lui qu’elle était venue pas avec l’autre…Sans résultat. Il posa alors son bras sur la chaise libre près de lui et fixa le « couple avec attention, essayant d’entendre ce qu’ils pouvaient bien se raconter. S’il s’y prenait bien, il s’incrusterait royalement dans le sujet et arriverait même à casser cette atmosphère si joyeuse entre eux. Il se concentra alors, plissant même légèrement les yeux comme pour essayer de lire sur leurs lèvres alors qu’il en était parfaitement incapable à l’origine mais soudain, il fut brusquement tiré de son exercice par la fuite brutale du siège sur lequel il s’appuyait.

    - Bonsoir…Lança avec une certaine fierté une voix tout près de lui.

    Stark, encore un peu imprégné de ce qu’il regardait juste avant, leva lentement la tête pour voir qui pouvait bien venir le déranger et là, il vit un homme, grand, assez costaud, chauve, affichant un sourire carnassier, Obadiah Stane. Sur le coup, il resta muet, se demandant s’il n’était tout bonnement pas en train de rêver après s’être, sans s’en apercevoir , endormi à table mais le regard que l’autre lui envoya fit office de détonateur, l’extirpant définitivement de sa torpeur. Une décharge électrique le parcourut, tandis que son rythme cardiaque passa du simple au triple en très peu de temps. D’un bond violent il se leva et sauta sur son adversaire pour enfin lui faire payer son erreur. A cet instant, l’agitation fut totale. Les regards se braquèrent aussi sec sur eux et des cris de stupeurs s’échappèrent même lorsque le n’importe quoi qui était censé ressembler à une bagarre entre deux hommes s’écrasa lourdement sur la table la plus proche, celle des hauts personnages de la soirée. Bien sûr, sous le choc, elle ne résista pas plus de trois secondes et s’effondra à même le sol sans trop perturber les deux combattants.

    - Ca suffit Stark ! Cria Sara qui comme les autres s’était éloignée de quelques mètres à peine.

    - Et en plus, elle te donne des ordres comme à un gentil toutou…Souffla le chauve alors que le milliardaire essayait de l’étrangler.

    Aucun doute, il se payait ouvertement sa tête ce qui l’énerva un peu plus. Il relâcha son emprise sur sa gorge et lui colla une puissante droite.

    - La ferme !

    Mais voilà que soudain, il sentit des mains venir le tirer en arrière pour l’éloigner de ce monstre et l’empêcher de le tuer d’une quelconque manière que ce soit. Elles étaient fermes et la force employée assez développée bien qu’il se débattit pour qu’on le laisse finir ce qu’il avait entamé. Marshall, car c’était lui qui avait décidé de s’aventurer dans la séparation du s’y reprendre à trois fois avant d’obtenir un faible résultat qui devint un peu plus probant lorsque que six des gorilles de Jones rappliquèrent à leur tour. L’espace entre les deux se fit de plus en plus grand. Tony essaya de se libérer par tous les moyens mais la seule chose qu’il réussi à faire, fut de mettre un violent coup de coude dans la figure du Président qui lâcha prise aussitôt sous la douleur. Sara qui se trouvait à côté l’examina rapidement et lui remit le nez en place tandis qu’une dizaine d’hommes en noir, embarquèrent Stark pour l’évacuer jusqu’au hall d’entrée sous le regard insolent de son ennemi qui se relevait doucement. Excuses présentées à l’homme politique couronnées d’un rapide sourire, Jones sortit à son tour de la salle, d’un pas bien décidé. Descendant, l’escalier d’une vitesse presque déconcertante, elle rejoignit son cavalier qui attendait là, tournant comme un lion en cage, mourant d’envie d’y retourner, mais elle ne lui en laissa certainement pas l’occasion, le saisissant par la manche de son costume et le tirant avec détermination dehors.

    Cette fois-ci, le temps n’était plus à la galanterie. Jones le fit monter rapidement dans la limousine et s’y engouffra à son tour avec une certaine colère qui se retrouva bien évidemment dans le mouvement qu’elle fit pour fermer la portière derrière elle. Le véhicule démarra aussi sec alors que les quelques photographes restants devant le Disney Concert Hall se demandaient bien pourquoi ces deux là partaient dans la précipitation. Il y avait de grandes chances pour qu’ils fussent totalement à côté de la plaque. Dans la voiture l’ambiance était incontestablement tendue. Tony serrait les dents pour contenir au maximum sa colère tandis que sa supérieure fulminait intérieurement de ce comportement qu’elle avait trouvé plus que stupide. Les minutes silencieuses s’écoulèrent, s’étirèrent, jusqu’à ce qu’il tente de l‘accuser de ce qu‘il s‘était passé là bas. Après tout, sachant pertinemment que l‘autre y serait, elle aurait du songer un instant que les retrouvailles entre eux seraient loin d‘être amicales, surtout qu‘elle avait déjà commencé à le préparer au sujet, alors il fallait savoir ce qu‘elle voulait… Pourtant, à peine eut-il ouvert la bouche qu’elle lui fit signe de se taire.

    - Je suis très désappointée ! Lança-t-elle sans à peine retenir sa colère. Mais qu’est-ce que vous avez dans le crâne Stark ? De la semoule ? Je croyais pourtant vous avoir demandé de vous tenir à carreaux, c’est pourtant pas compliqué ? Vous croyez quoi ? Que je vous ai sorti dehors uniquement pour le plaisir ? J’essaie de vous apprendre des choses, mais il semblerait que vous ne soyez pas très réactif…Et on vous dit génie…la belle affaire…à ce niveau là même une huitre vous surpasserait…

    Elle ne le regardait même pas, elle n’en avait pas la moindre envie. Il avait été idiot de croire qu’il aurait pu avoir sa vengeance ce soir et en plus sous les yeux des personnes les plus influentes du monde.

    - Vous ne retenez rien, vous ne comprenez rien. Il y a un temps pour tout. On ne fonce pas dans le tas comme ça. « La vengeance est un plat qui se mange froid » Proverbe Klingon…ça vous parle ? Il faut évaluer la situation avant de passer à l’action ! C’est ce qu’il a fait et résultat des courses, votre assistante est six pieds sous terre à bouffer les pissenlits par la racine pendant qu’il continue à courir et prépare un autre plan pour que vous la rejoignez ! Et vous savez quoi ? Vu votre entêtement à ne rien écouter de ce qu’on vous dit, j’espère franchement que le jour venu il vous mettra la plus belle rouste de votre vie ! Parce que peut-être qu’à ce moment là vous comprendrez où je voulais en venir !

    Sermon terminé, la limousine s’arrêta. La brune ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit. Tout ce qu’il pourrait dire serait inutile, elle s’en balançait. Elle était dans une colère noire. Elle aurait voulu, elle ne se serait pas privée de lui en coller une pour le faire redescendre sur Terre, mais il fallait qu’elle se maîtrise, il en allait de sa santé personnelle. Elle descendit en coup de vent et rentra sans attendre au manoir, faisant claquer si fort la porte que les vitres à proximité en tremblèrent et que certaines pièces s’illuminèrent sur des occupants sortis brutalement de leur sommeil.

    TO BE CONTINUED...
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