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| | | [Esprits Criminels - Harry Potter] Et c'est le chasseur qui fut chassé.. |  |
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Niin3tt3
Bébé Adipose
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| | Sujet: [Esprits Criminels - Harry Potter] Et c'est le chasseur qui fut chassé.. Mar 9 Mar - 0:07 | |
| Jean-Paul Sartre a dit : « On ne peut vaincre le mal que par un autre mal.»
Encore une fois, elle s’envolait, l’équipe des sciences du comportement de Quantico. Et cette fois-ci, ça n’était pas pour les Etats-Unis. Ils allaient plus loin. En Angleterre. Où exactement ? Personne, pas même Aaron Hotchner ne le savait. Et visiblement, c’était important, très important. Tard, la veille, Hotch avait reçu un appel qui l’avait laissé coi. James Steinberg en personne l’avait mandaté pour rallier Londes et de là, obéir aux ordres d’un certain Lupin sans protester. Drôle de nom, avait alors pensé l’agent du FBI. Mais les ordres étant les ordres, il n’avait rien pu faire d’autre qu’obéir au secrétaire d’Etat. Certes, son appel n’avait pas été très clair, voir même confus mais Hotch n’avait eu d’autre choix que de l’écouter.
C’est pour cela qu’à une heure et quart, le lendemain, il avait réveillé à coups de sonneries fermières Morgan, qui dormait sur l’unique canapé de l’appartement de Pénélope, qui elle-même était visioconférence depuis cinq longues heures avec son un ancien camarade de faculté. Puis, une fois que tous avait été informés de leur prochaine mission, de leur destination ainsi que des instructions pour le moins étranges, ils avaient ralliés l’aéroport, encore endormis. La plus étonnée avait été Garcia, surprise d’être, pour une fois, du voyage. Elle qui, d’habitude restait dans les bureaux de Quantico, avait finalement réussi par être emmenée avec son équipement pour sa première mission.
L’avion se posa sur le tarmac d’un petit aéroport de la banlieue de Londres au moment où Reid couchait le roi noir. Ses parties d’échec en solitaire étaient devenues monnaie courante puisque plus personne ne se risquait à jouer contre lui : l’issue de l’affrontement était sans appel, il gagnait toujours. Il anticipait chaque mouvement, chaque nouvelle tactique et parait chaque coup, chaque assaut. A croire qu’il lisait dans les pensées…
Après avoir réveillé une Garcia qui avait quelque peu pesté contre les pontes américains et anglais qui usaient abusivement de leur pouvoir pour envoyer de pauvres agents fédéraux où bon leur semblait pour d’obscures raisons, l’équipe était descendue de l’appareil. Non sans mal, car personne, pas même Rossi qui était pourtant déjà venu plusieurs fois en Angleterre, n’avait prévu que la différence de température entre la Virginie, et Londres serait si importante. Gigi, grelottante dans son tailleur beige, avait accepté la veste tendue par Morgan, hilare. Lui ne semblait pas ressentir la fraîcheur, simplement vêtu d’un Tee-shirt vert d’eau.
L’homme qui les avait accueilli était pour le moins étrange : grand, sec, il portait un pardessus miteux dont l’usure était flagrante sur les coutures des bras. Il était flanqué d’un homme plus petit, roux et à l’air curieux. Ils ne semblaient pas en très bonne santé. Hotch s’approcha, le costume froissé et les traits tirés. La dernière nuit au cours de laquelle il avait dormi plus de trois heures n’était qu’un lointain souvenir et il dût retenir un bâillement en tendant la main au plus grand des deux.
-Bonjour, je suis Aaron Hotchner, département des sciences du comportement de Quantico, Virginie, fit-il d’une voix faible.
-Remus Lupin, répondit son hôte avec un sourire franc. Et voici Arthur Weasley. Vous allez tous nous être d’une grande aide.
Lorsque le dénommé Lupin lui serra la main, Hotch se fit la réflexion qu’il était beaucoup plus fort qu’il ne le paraissait, et il avait vraiment l’air dans un piteux état. C’était résolument étrange et, ce qui inquiétait le plus l’américain, c’était qu’ils étaient tous sensés obéir à ce type. Mieux valait être conciliant et prudent, il devait certainement avoir des amis hauts placés. Ils se dirigèrent tous vers une voiture dont la couleur incertaine n’incitait pas à une balade. Pour faire bref, elle n’aurait pas valu un cent si son propriétaire avait voulu la vendre, sale et vieille comme elle l’était.
Remus trouva le trajet en voiture fort ennuyeux. Arthur conduisait, certes, très mal, mais ce qui l’exaspérait plus profondément était cette manie qu’il avait de toujours bidouiller chaque automobile moldue qui lui passait dans les mains. C’était désagréable d’appuyer sur le bouton servant à allumer la radio pour finir par s’apercevoir qu’il servait à extraire un chaudron miniature de la boîte à gants pour préparer en quelques secondes un filtre d’amour. Lupin n’avait pas besoin de chaudron, alors d’un filtre d’amour ! Et c’était assez gênant de gesticuler comme un fou pour que les sept moldus entassés à l’arrière ne se doutent de rien. Autre source de malaise, l’origine de toute cette place faite dans une si petite voiture. Enfin, les américains se douteraient bien assez tôt de ce qui se passait.
Le véhicule se gara dans l’allée du 4, Privet Drive, à Little Whinging. Un petit garçon de onze ou douze ans sortit de la coquette petite maison, face à la voiture. Lupin l’attrapa alors qu’il ouvrait la porte arrière du véhicule.
-Ted, nous en avons déjà parlé. Tu repars à Poudlard demain, grinça-t-il en l’emmenant vers la porte d’entrée.
Ted soupira, leva les yeux au ciel puis rentra. Le soleil était au zénith, et, chose curieuse, il faisait beau ici, contrairement à l’aéroport où la grisaille l’avait emporté. Hotch s’extirpa de la voiture, suivi de Gigi et Rossi. Emily et Morgan étaient déjà sur le pas de la porte, tandis que Garcia ouvrait le coffre de ce qui devait être une voiture française.
-Voulez-vous que je vous aide ? demanda, jovial, Arthur Weasley.
-Volontiers. Prenez donc ça, fit Pénélope, toute contente de ne pas avoir tout son matériel à porter.
-Qu’est-ce que c’est ? l’interrogea le petit homme.
-Ca, monsieur, c’est un ordinateur, souffla Garcia, mi-amusée, mi-exaspérée.
-Oh, un nordinateur, ooooh, balbutia Arthur.
Et ils entrèrent à la suite des autres.
Assis dans le salon, Derek Morgan ouvrait et refermait la bouche, à l’image de Hotch qui n’en croyait pas ses oreilles. Il fallut que Remus Lupin répète plusieurs fois pour que tous comprennent de quoi il était question. Apparemment, les américains le prenaient pour un fou. Mis à part Reid qui, debout dans un coin, souriait d’un air mystérieux. Seule Gigi le remarqua, les autres étant bien trop occupés à dévisager avec scepticisme Lupin qui se démenait pour leur ouvrir les yeux.
Un craquement sonore retentit et des bruits de pas se firent entendre. Harry Potter entra dans la pièce, suivi par Luna, qui était désormais son épouse. Le petit Ted, qui était le filleul de Harry, sauta au cou de son parrain. Il était resté dans l’escalier, même si son père lui avait ordonné de rester dans sa chambre. Ted n’était pas idiot, il savait que quelque chose d’important se préparait. Et si quelque chose d’important se préparait, son parrain allait forcément venir. Il était toujours de toutes les décisions importantes. Non surpris de trouver six inconnus dans son salon, Harry se contenta de saluer Lupin d’un signe de tête et gratifia Arthur d’un clin d’œil. Bien entendu, il savait que le père de son meilleur ami était passionné par la venue de ces américains, venue qu’il ne manquerait pas de mettre à profit pour en apprendre plus sur les Moldus.
Emily restait interdite devant ces deux nouveaux venus. La femme était petite, et menue. Ses longs cheveux blonds lui tombaient sur les reins et un sourire étrange, voir même lunatique flottait sur ses lèvres. Sa grande robe de taffetas bleu lui allait à merveille mais ajoutait à l’exotisme de son être. Exotisme, c’était le mot. Quant à l’homme, il n’était pas très grand. Ses cheveux en bataille lui donnaient un air d’aventurier que sa paire de lunettes d’intellectuel démentait. La jeune femme aperçue alors la cicatrice qu’il portait au front. Elle mesurait au moins quatre bons centimètres, et ressemblait à un éclair. Emily n’avait aucune idée de ce qui avait pu être à l’origine cette cicatrice et elle avait vaguement l’impression que c’était en rapport avec ce que venait de dire ce Lupin. De la Magie, des baguettes, des sorciers ! C’était, en tout cas, ce qu’ils prétendaient être, des sorciers ! Avant qu’elle ait pu ajouter quoi que ce soit, l’homme qui venait d’arriver prit la parole.
-Je vous souhaite la bienvenue chez moi, dit-il d’une voix ferme mais douce, je suis Potter, Harry Potter. Voici ma femme, Luna.
Luna était aux anges. Il avait réussi, Harry avait réussi à faire plier Kingsley qui avait donc appelé le Premier Ministre, lequel avait téléphoné à un certain Steinberg. Celui-ci avait donc dépêché une équipe. Oh, Luna croyait en ce projet. Le mage noir était comme tout le monde, il avait également une personnalité unique. Et ça aiderait certainement l’Ordre. De toute façon, au point où on en était…
-Je suggère que nous commencions, fit Harry. Vous avez tout ce qu’il vous faut ? Remus, tu les as mis au courant ?
-Bien entendu, murmura Lupin.
Pénélope s’était installée dans le garage des Potter. Certes, déplacer tout son matériel depuis Quantico jusqu’à Little Whinging n’aurait pas été réalisable, aussi se satisfaisait-elle du peu de moyen qu’elle possédait. Mais Gigi avait promis de lui trouver un ou deux ordinateurs de plus. Enfin, il fallait travailler. Pour le moment, tout ce qu’elle devait faire, c’était rassembler des informations sur un certain Jedusor. Drôle de nom, et surtout, mystérieuse famille. La jeune femme avait trouvé quelques articles de journaux sur eux, parlant, pour la plupart, de la mort étrange d’un couple déjà âgé et de leur fils unique, Tom Jedusor. Ce nom-ci avait été prononcé par ce monsieur Potter. Eh bien, si c’était le même qu’ils cherchaient tous, ils étaient bien mal lotis. Jedusor était mort depuis une cinquantaine d’années. Les recherches allaient être restreintes.
Au bout de deux heures de recherches, l’américaine finit par trouver quelque chose. Elle mit une dizaine de minutes à imprimer les résultats en question, et les lut trois fois de suite, afin d’être sûre de ne pas halluciner, et donc, de faire perdre son temps à Hotch. Une fois qu’elle fut certaine que les papiers étaient bien réels, Garcia composa le numéro de Morgan. Il décrocha instantanément, à croire qu’il attendait son appel. Cette idée la fit sourire, et elle fit, un instant, abstraction de ce qu’elle venait de trouver.
-Oui ma belle ? fit la voix enrouée de Derek.
-Salut beau brun, répondit machinalement Pénélope. J’ai trouvé quelque chose, ajouta-t-elle en redevenant sérieuse. Mets le haut-parleur.
-Ca marche, marmonna Morgan en s’exécutant. Vas-y.
-Ahm, Hotch, je suis entrée dans la base de données du gouvernement britannique, annonça Garcia. Enfin, je pensais y être entrée. Il y a deux gouvernements. Celui que nous connaissons tous.. Et, un autre… Celui de nos «amis». Enfin, bref, il y est question de ce Jedusor, sous plusieurs identités. La plus citée est «Lord Voldemort». Il.. C’est un tueur Hotch.
-Garcia, nous recherchons des tueurs tous les jours ! grinça Hotchner, passablement agaçé.
-Non, ce que je veux dire, ce qu’il… Il est responsable de dizaines de centaines de meurtres Hotch, et que personne n'y peut rien, bredouilla Pénélope. Il est.. Dangereux.
La communication fut coupée. Derek récupéra son téléphone, sous le regard grave de son supérieur. Celui-ci se tourna vers Potter qui venait de les installer dans une chambre de l’étage. Il paraissait détendu. Un brin de bois sortait de sa poche de jeans mais il ne s’en souciait pas. Comme si c’était normal que ce morceau de bois soit là, comme si… Il savait qu’il était là.
-Nous vous avions prévenu, dit-il d’une voix calme. Voldemort est le plus terrible mage noir que le monde magique ait connu. Si vous le profiler, comme tous ces criminels moldus dont vous vous occupez tous les jours…
-Moldus ? reprit Emily, d’une voix plus aigu qu’à l’ordinaire.
-Les sans-Magie, expliqua Spencer en hochant la tête.
-Oui docteur Reid, les sans-Magie, comme vous en somme, approuva Potter. Bien, nous vous emmènerons où vous souhaitez. Mais nous avons besoin de vous. Il y a douze ans, il a manqué d’étouffer la maigre poche de résistance qui était encore là. Aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’une poignée. Même si ses partisans…
-Ses partisans ? répéta alors David Rossi, interloqué. Cet homme a des partisans ?
-Il n’est plus vraiment.. Humain. Toujours est-il que ses partisans quittent ses rangs mais d’autres le rejoignent, plus féroces, maugréa Harry. Je le connais, je peux répondre à des questions si besoin est mais nous avons besoin de vous.
Hotch soupira. La situation était pour le moins cocasse. Il se trouvait en présence d’un pseudo sorcier, qui prétendait que l’un de ses semblables férues de «magie noire» souhaitait régner sur le monde et qu’il fallait l’arrêter. Avait-il réellement besoin de l’aide du BAU de Quantico ? A l’expression de Potter, oui, ce besoin était réel.
-Soit, nous allons vous aider, marmonna Hotch.
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| | Sujet: Re: [Esprits Criminels - Harry Potter] Et c'est le chasseur qui fut chassé.. Dim 14 Mar - 0:53 | |
| L’ambiance de ce quartier de Londres était pour le moins glaciale. Le brouillard environnant n’avait strictement rien à voir avec la clarté qui régnait sur Little Whinging. De plus, Morgan et Gigi venaient d’utiliser l’un des transports en commun les plus bizarres qu’il leur ait été donné d’emprunter. Un vieux slip dont la couleur douteuse ne donnait pas vraiment envie d’un possible contact leur avait été présenté par Luna Potter. Elle leur avait ordonné d’attraper le slip. Derek avait d’abord refusé, puis, voyant que Gigi s’était exécutée, il avait obtempéré. S’était ensuite opéré une chose qui faisait partie de ces évènements qui dérangent, inexplicables et incompréhensibles, qu’on déteste évoquer, de peur qu’on ne nous croie pas. Morgan s’était senti tiré en arrière mais sans force aucune. Il n’avait pas lâché le sous-vêtement, même lorsque la pièce s’était mis à tourner autour de lui, avec une telle rapidité que les formes et les couleurs s’étaient mélangés, jusqu’à former un immense fouillis d’image. Très vite, les deux agents du FBI avaient compris qu’ils ne se trouvaient plus au 4, Privet Drive. La sorcière leur avait alors demandé de lâcher le slip, ce qu’ils avaient fait. Tandis que le sol dur et froid se rapprochait avec une vitesse inouïe et que les américains entraient en contact avec lui dans un atterrissage peu confortable, Luna Potter semblait voler et descendait vers ses invités avec grâce et légèreté. C’était très concertant, tant pour Gigi que pour Derek.
Luna avait pensé immédiatement à l’allée des Embrumes lorsque Lupin avait demandé aux américains si ils avaient besoin de se rendre dans divers endroits pour établir le profil psychologique de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Evidemment, elle s’était proposée pour les y emmener. Son père et elle y allaient souvent pour acheter certaines substances indispensables à la chasse aux Nargoles. Le quartier n’était pas très recommandables et jamais des Moldus n’avaient dû y mettre les pieds mais c’était certainement utile. Un jour, Harry lui avait confié que le Lord avait travaillé chez Barjow & Beurk, dans sa jeunesse. Comme il était sensé aller au manoir Jedusor avec deux autres américains, c’était donc Luna qui devait mener le dénommé Morgan et une femme que tous appelaient Gigi dans l’allée des Embrumes. Le voyage s’était passé sans encombre, et comme elle le prévoyait, les Moldus n’étaient absolument pas habitués au voyage en Portoloin. Ils finiraient par s’habituer, si jamais ils le réutilisaient.
A grands pas, Luna passa devant trois boutiques dont les enseignes étaient tombées. Les habitués de cette partie de Londres connaissaient assez les établissements qui s’y trouvaient pour ne pas avoir à regarder les noms avant d’entrer. Barjow & Beurk apparut au coin d’une ruelle qu’ils traversèrent. Les deux Moldus avaient l’air sceptique devant les objets posés dans la vitrine. Luna les comprenait : elle avait toujours trouvé les crânes de chouettes inutiles mais ça ne devait pas être l’avis des adeptes de Magie Noire. Une clochette tinta lorsqu’elle poussa la porte.
Gigi frissonna en entendant le bruit sinistre produit à l’ouverture de la porte d’une boutique d’où provenait une odeur infecte. Elle suivit madame Potter dans l’entrée et comprit très vite dans quel genre d’endroit elle se trouvait. Un peu plus tôt, Lupin avait parlé de magie noire et ce magasin, si c’était réellement un magasin et non un repère pour vieux ossements et autres têtes réduites baignant dans l’alcool, paraissait être le genre de magasin pour adeptes de ce style de magie. Chacun ses goûts, certes, mais c’était vraiment écoeurant.
Un homme à la tête blafarde et parsemée de touffes de cheveux éparses émergea de l’arrière-boutique. Il portait un vieux complet troué par endroit et n’avait pas l’air très honnête. Luna le considéra un moment et finit par sourire. Elle le regarda droit dans les yeux et ne parut pas surprise qu’il lui jette un regard mauvais. Elle savait qu’il n’était pas recommandable et qu’il n’aimait personne. Ce n’était que Beurk, après tout.
-Bonjour, dit-elle, aimable. Nous aimerions faire un petit tour dans votre boutique et vous poser quelques questions au sujet d’un de vos anciens employés. Vous savez, Tom Jedusor.
Derek se retint d’éclater de rire. La femme de Potter avait l’air de prendre leur venue comme une simple formalité. Elle ne se préoccupait pas d’être discrète, et avait annoncé directement l’objet de leur visite à celui qui devait être le gérant de la boutique qui, soi dit en passant, dégageait une odeur infernale. De plus, d’après ce qu’il avait compris des explications de Lupin et Potter, les sorciers pouvaient tuer sans utiliser autre chose que leurs baguettes magiques. C’était plutôt effrayant et Luna Potter n’avait pas l’air de comprendre que ce type pouvait bien les tuer tous si il ne voulait pas obtempérer. Avant qu’il ait pu intervenir, la sorcière avait levé le bras d’un geste vif. Beurk s’effondra sur le sol une fraction de secondes après. L’agent du FBI ouvrit la bouche, puis la referma. Une fois de plus, il était décontenancé par tout ça. C’était trop.
-Il est mort ?! s’étrangla Gigi, légèrement paniquée.
-Oh non, simplement stupéfixé, répondit Luna Potter, nullement affectée par le corps du vendeur étendu à ses pieds. Dépêchez-vous, il peut se réveiller d’un moment à l’autre.
Hotch et Emily se tenaient debout dans un salon miteux aux rideaux tombant en lambeaux et au manteau de cheminée en partie détruit. Potter prétendait que son mage noir avait vécu ici et Emily s’était attendue à quelque chose de plus ou moins effrayant, avec un décor gothique et une musique funèbre. Il n’en était rien. Tout était silencieux, et, à la réflexion, sinistre. Des photos dont, étrangement, les personnages se mouvaient, et ce qui ressemblaient à des parchemins, gisaient sur le sol, seules traces d’une époque où le manoir avait été habité. La jeune femme ramassa un cliché. Ce qu’elle vit lui glaça le sang : une silhouette blafarde, vêtue d’une robe noire la regardait avec un mépris presque palpable. Les yeux de la chose n’étaient que deux fentes, son nez avait disparu pour laisser place à deux minuscules ouvertures. L’américaine fit immédiatement le rapprochement avec un serpent. C’était un homme-serpent. Immonde.
Harry vit du coin de l’œil, l’agent Prentiss ramasser l’une des photos qui se trouvaient sur le sol. Il savait que les Moldus seraient attirés par les clichés. Après tout, leurs photographies à eux étaient immobiles. Et ça pourrait toujours servir, puisqu’ils étaient là pour trouver toutes les informations utiles sur Voldemort. Aaron Hotchner regardait autour de lui, les sourcils froncés. Le Survivant haussa légèrement les épaules.
-Ne vous attendez pas à ce qu’il se trouve ici, dit-il en sortant sa baguette. Accio documents de Lord Voldemort.
-Je me doutais qu’il ne serait pas…, commença Hotchner. Qu’est-ce que vous faîtes ? ajouta-t-il en voyant des parchemins et des clichés se soulever pour venir directement se poser dans la paume ouverte d’Harry.
-Je gagne du temps, fit simplement le Survivant. Nous avons terminé ici.
-Avez-vous vraiment besoin de nous ? l’apostropha Emily, visiblement mécontente. Vous nous faîtes venir et vous diriger notre enquête comme si c’était la vôtre.
-Miss Prentiss, vous ne tiendrez pas cinq minutes seule dans mon monde, gronda Harry, crispé. Nous avons besoin de vous parce que vous savez profiler. Nous autres sorciers réunissons ce qui peut et vous sera utile.
Hotch se rapprocha d’Emily, la sentant prête à laisser sa colère prendre le dessus. Il savait à quel point elle pouvait être colérique et il savait également qu’elle se laissait parfois emporter à tort. La prudence voulait qu’ils soient en bons termes avec ces sorciers. Aussi lui prit-il le bras et opina-t-il du chef lorsque Potter lui jeta un regard. Puisqu’il disait qu’ils avaient terminés, alors ils devaient avoir terminé.
David Rossi n’avait pas semblé aimer le transplanage et cela avait fait sourire Remus. Peu de gens appréciaient réellement ça et ne l’utilisaient d’ailleurs qu’en cas d’extrême recours. Oh, Lupin était peut-être masochiste mais ça ne le dérangeait pas plus que ça de transplaner. Bref, ils étaient tous deux devant l’entrée visiteur du Ministère de la Magie. Ca n’était pas gagné pour entrer, depuis que le Ministre avait décrété que des toilettes publiques étaient la meilleure manière d’entrer pour les personnes ne travaillant pas au Ministère. Et comme les toilettes semblaient différencier les sorciers des Moldus utilisant simplement les WC, ça n’allait pas être facile d’expliquer à l’agent Rossi qu’il devait entrer avec Remus dans la cabine. A l’air surpris et sceptique de l’américain lorsque le loup-garou lui exposa ce qu’ils devraient faire, on pouvait aisément deviner que ça n’enchantait pas l’agent du FBI d’aller au Ministère de la Magie.
David n’était déjà pas franchement un adepte des toilettes publiques mais cette fois, c’était définitif, il n’utiliserait plus jamais au grand jamais des WC publics. Il lui avait fallu rentrer avec Lupin dans l’une de ces cabines crasseuses, monter avec le sorcier dans le waters et ensuite… Lupin avait tiré la chasse d’eau. Oui, il avait tiré la chasse d’eau. Et, stupéfait, Rossi avait constaté qu’ils étaient arrivés dans un hall immense, par des canalisations. C’était inouï…
Kingsley passait, depuis le début, une journée pas mauvaise, même plutôt bonne. Jusqu’à l’arrivée de Remus. Même si Lupin était et restait son ami, savoir que des Moldus connaissaient l’existence du monde magique lui donnait de l’urticaire. Gérer la crise relative à Voldemort était déjà difficile mais si il fallait encore mandater des Oubliators pour éviter un scandale qui ne manquerait pas d’être fatal aux sorciers après cette histoire de profilage était compliqué. Tout le monde finirait par savoir que le Ministre de la Magie avait accepté que des Moldus aident à traquer le mage noir et c’en serait fini de la confiance accordée à Kingsley. Celui-ci fronça les sourcils en voyant que Remus Lupin était accompagné d’une personne étrangère, qui semblait être un Moldu. L’ancien Auror n’en fut que plus contrarié lorsque Lupin lui fit le récit de l’arrivée et de l’installation des Moldus à Little Whinging.
-Êtes-vous sûr que vous allez nous aider ? demanda le Ministre au Moldu.
-Pas franchement, admit Rossi, parfaitement à l’aise. Nous n’avons rien, aucune piste, hormis un début de profil, et ce n’est pas grand-chose. Votre monde nous est complètement étranger et nous ne vous serions d’aucune utilité si vous souhaitez appréhender le suspect.
-Hm, Lord Voldemort n’est pas un suspect, corrigea Lupin. Il est profondément coupable de tous les crimes qu’on lui attribue. Il nous suffirait juste de savoir où il se trouve. Le reste ne vous concerne pas.
Rossi tiqua au ton froid et sans appel de Lupin. Il les avait appelé, il avait dit avoir besoin d’eux. Le BAU méritait un tant soi peu plus de considération. Ca n’était pas très sympathique de s’adresser à lui ainsi et même si David savait que le rôle de l’équipe s’arrêterait lorsqu’elle aurait établi le profil de leur mage noir, il voulait savoir ce qui allait se passer ensuite. N’était-il pas dans son bon droit ?
Reid faisait les cents pas derrière Garcia qui n’avait pas cessé de pianoter sur ses claviers depuis que Hotch et Morgan étaient partis. Pénélope était énervée, frustrée même, par ce qu’elle trouvait, autrement dit, rien. Hormis tous ces chefs d’accusations contre Tom Jedusor, elle n’avait rien, strictement rien. Aucune adresse connue, aucun acte de naissance, aucun acte de mariage, encore moins de contrat, aucune inscription dans un quelconque établissement scolaire. Il n’y avait rien, comme si ce Jedusor n’existait pas. C’était frustrant, désespérant. Garcia n’aimait pas ça. Et surtout avec Spencer qui ne cessait pas de bouger depuis deux heures. Ca, c’était plus agaçant que frustrant, mais tout de même désespérant. Pénélope réprima le flot de jurons qui menaçait de sortir de sa bouche, et, soudain, ses doigts arrêtèrent de taper sur les touches des trois claviers qu’elle avait devant elle. Ses lèvres s’entrouvrirent mais elle était silencieuse. Lentement, un sourire triomphant se dessina sur sa figure. Enfin !
Reid comprit tout de suite, ou presque, que quelque chose n’allait pas. Il n’y avait plus de bruit dans le garage, et c’était signe que Garcia avait trouvé quelque chose, ou qu’elle avait eu un malaise. Souhaitant vérifier l’une ou l’autre de ses hypothèses, quoique la première lui soit plus agréable que la seconde, Spencer s’approcha de Pénélope, en se tordant les mains. Elle respirait, il le devina tout de suite. Sans mot dire, elle leva une main et pointa l’un des écrans à sa disposition d’un doigt tremblant.
-Regarde, murmura-t-elle.
Et Spencer regarda. Sourit. Et poussa un cri qui ameuta le petit Ted Lupin et Arthur Weasley. Garcia avait trouvé. Enfin !
Le portable de Mogan vibra en même temps que celui de Hotch, mais ça, Derek ne pouvait pas le savoir. Il décrocha, sachant parfaitement que c’était certainement Garcia, et que, dans ce cas, elle avait quelque chose à dire.
-Hotch ? fit-elle.
-Oui Garcia ? répondit Hotchner, nerveux.
-Derek ? demanda Pénélope.
-Je suis là ma belle, dit Morgan.
-C’est incroyable, je vous jure que c’est incroyable ! s’exclama la blonde. Ca fait deux heures que je planche sur ce Jedusor. Impossible de trouver quoi que ce soit, et c’est encore miraculeux que j’aie réussi à dégoter son casier judiciaire. Mais le plus incroyable, c’est que…
-Garcia, viens en aux faits s’il te plaît, l’interrompit Aaron Hotchner.
-J’y arrivais Hotch, répliqua Pénélope, encore toute excitée par sa découverte. J’ai trouvé où se cache votre Vol d’Oiseau !
-Voldemort, rectifia Reid, derrière elle.
-Oui, enfin, bref, j’ai trouvé où il est, murmura Garcia. Il se trouve…
-Ici, finit une voix glaciale.
Ils sursautèrent tous, tant Morgan que Hotch ou Garcia. Derrière Reid se tenait un homme, ou plutôt ce qui restait d’un homme. Une silhouette humanoïde au visage blafard, aux yeux rouges et au nez réduit à deux ouvertures. Terrifiants et effrayants, étaient également présents deux autres personnes dont le visage était masqué. Lord Voldemort était là.
Fin de la partie II | |
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| | Sujet: Re: [Esprits Criminels - Harry Potter] Et c'est le chasseur qui fut chassé.. Sam 27 Mar - 20:38 | |
| Hotch eut beau crier, donner des ordres à tout va, taper du pied, rien n'y fit. Personne ne savait où pouvait se trouver Reid, Garcia et le petit Ted Lupin. Quant au pauvre Arthur Weasley, il avait succombé apparemment très rapidement. Aucune blessure apparente, aucune trace de lutte, aucun hématome. Aaron Hotchner n'avait pu, à l'oeil, déterminer la cause de sa mort. Il n'était pas un expert en médecine légale, certes, mais il était plutôt facile de comprendre les circonstances d'une mort par strangulation, ou d'un assassinat commis à l'arme blanche. Là, il n'y avait rien. Strictement rien. On avait déplacé son corps dans une chambre, à l'étage, et on était redescendu au salon, en attendant de prendre une décision.
Harry savait que tout ça finirait mal. Il l'avait senti, à l'instant même où il était rentré 4, Privet Drive. Ces Moldus ne pouvaient pas les aider. Maintenant, ils étaient personnellement impliqués et ne repartiraient pas avant d'avoir retrouver les leurs. A moins d'utiliser le sortilège d'Oubliettes. Mais le Survivant était certain que Remus s'y refuserait. C'était donc avec résignation qu'il attendait que Kingsley, qui s'était déplacé en personne, prenne une décision.
-.. Certains dossiers confidentiels vont devoir être dévoilés et ça ne me plaît pas, finit par dire le Ministre.
-Vous voulez dire que vous savez où il se trouve ? demanda Luna, d'une voix calme.
-Hm, oui, admit Kingsley avec une difficulté apparente.
Luna se doutait depuis longtemps que le Ministère en savait plus qu'il ne voulait le dire officiellement. La question qu'elle se posait était : pourquoi garder pour eux des informations qui auraient pu être utiles à tous ? La réponse s'imposa d'elle-même. C'aurait été livrer des sorciers avides de gloire au mage noir que de leur dire où ledit mage se cachait. La jeune femme se tourna vers Remus Lupin, qui, assit sur le sofa à côté de Tonks, était soucieux.
-Nous devrions y aller, dit-elle, vous ne croyez pas ?
Morgan n'avait jamais vu un tel déploiement de forces. Surtout de forces magiques. Plusieurs centaines de sorciers encerclaient le manoir aux allures sinistres et étaient prêts à mener l'assaut. Lui n'était pas rassuré. Il savait que si un sorcier décidait de le descendre, il ne survivrait pas. Serrant la mâchoire, Derek se souvînt de la figure empreint d'un air stupéfait d'Arthur Weasley. Il mit la main sur son holster, comme pour se rassuré. C'était ridicule, probablement, mais cela fit effet. Morgan se rasséréna. Son arme le protégerait.
Remus n'avait jamais été aussi nerveux de toute sa vie. Là, tout près, Voldemort vivait ses derniers instants. Cette idée était puissamment jouissive. C'en serait terminé, d'ici quelques dizaines de minutes, de Lord Voldemort. La triste histoire du mage noir s'arrêterait là. Définitivement. Tous les Horcruxes avaient été trouvés par Harry, et Hermione. Ils avaient réussi à terminer le travail de Dumbledore, le labeur de toute une vie. Et l'Ordre achèverait cette œuvre de paix. L'Ordre du Phénix était là, réunie au grand complet. De jeunes Aurors, ainsi que les plus anciens avaient répondu à l'appel. Quelques élèves de Poudlard, parmi les plus talentueux, avaient été également dépêché par Minerva McGonnagall. McGonnagall qui se trouvait non loin de Remus. Ce dernier tremblait d'émotion. Nymphadora posa une main sur son bras tendu.
-Reste calme chéri, murmura-t-elle.
-Ne t'en fais pas, répondit-il en caressant sa joue.
Rossi salua Kingsley d'un signe de tête. Il ne participerait pas aux opérations, il le savait. Il n'était qu'un.. Comment disaient-ils tous déjà ? Moldus, c'est ça. David n'était qu'un Moldu. Il ne serait d'aucune aide. Néanmoins, il avait insisté pour venir, tout comme Morgan. Rossi savait à quel point c'était important pour Derek d'être là quand Garcia sortirait. Leur amitié toute particulière était connue de toute l'équipe.
Harry jeta un bref regard à Hermione. Elle était tendue comme un arc, nerveuse et elle tremblait. Ca n'était pas étonnant. Il tremblait tout autant. Tout le monde, autour de lui, était prêt à bondir comme un lion sur sa proie. La proie, qui en l'occurrence, était le plus grand mage noir de tous les temps. Lord Voldemort. L'assaut allait être lancé. Bientôt.
-Je vais compter jusqu'à trois, lança Kingsley dont la voix avait été amplifiée. Un...
L'ensemble des sorciers, comme un seul homme, inspira profondément.
-Deux...
Remus regarda Tonks une dernière fois. Une larme roula sur la joue d'Hermione qui serra nerveusement les doigts de Severus. Quant à Ginny, elle s'écarta de Drago Malefoy, qui l'avait tenu dans ses bras jusque là. L'assaut allait être lancé.
-TROIS !
L'assaut avait été lancé.
Lord Voldemort en avait assez de ces Moldus dégoûtants. Il n'en avait rien tiré. Ils ne savaient rien et lui étaient inutiles. Soupirant, le mage noir claqua des doigts. Queudver s'avança, en tremblant. Sa petite tête de rongeur insupportait le Maître et il le savait. Lord Voldemort sourit avec cruauté. Terroriser lui était terriblement agréable.
-Va chercher les prisonniers Queudver, ordonna-t-il, froid.
L'animagus s'exécuta et ramena les trois individus ligotés et grelottants. Deux d'entre eux était un sorcier. Il y avait le fils du loup-garou, Lupin. Il serait le dernier à mourir. Et puis, il y avait l'autre. Cet espèce d'américain rachitique. Il semblait refuser la Magie. Lui serait le premier à mourir. Quant à la Moldue, il s'occuperait d'elle ensuite. Lord Voldemort leva sa baguette.
-Expelliarmus ! hurla une voix que le mage noir connaissait très bien.
Harry avait envoyé voler la porte, ce qui avait eu le don de soulager Hermione, qui était affreusement nerveuse. Les sorciers déferlèrent dans la pièce comme des abeilles sur une fleur. Remus et Tonks se précipitèrent sur leur fils, Severus Rogue bondit à la gorge de Lord Voldemort, Luna stupéfixia Queudver et Derek Morgan courut vers la silhouette de Garcia, qui sursauta en le reconnaissant. Des larmes avaient coulés et séchés sur ses joues, laissant des traces brunâtres. Personne ne s'étonna de sa présence ici alors qu'il lui avait été expressément interdit de venir.
-Tuez-le, fit Kingsley à Rogue.
-P-pardon ? bafouilla ce dernier, surpris.
-Tuez-le ! Rien ne justifie qu'il continue à vivre, répliqua le Ministre.
Un silence de mort tomba dans la pièce. Severus fixa droit dans les yeux son ancien maître. Seuls les gémissements de Queudver ponctuait le silence. On aurait pu entendre un Nargole voler. Finalement, Rogue baissa sa baguette.
-Ce n'est pas à moi de le faire, fit-il.
-Trop lâche, ricana Voldemort.
-Avada Kedavra ! cria quelqu'un.
Le mage noir s'affaissa, le visage tordu dans un rictus mi-surpris, mi-railleur. Et tous les regards se tournèrent vers Reid. Reid ?
Hotch se trouvait sur le tarmac du petit aéroport par lequel il était arrivé, 48h plus tôt. Remus Lupin et son épouse l'avaient rejointn visiblement émus. Aaron Hotchner savait qu'ils lui étaient très reconnaissants. Lui-même avait découvert un monde complètement différent du sien, tant pour les gens que pour les coutumes et les valeurs qui leur tenaient à cœur.
-Merci pour ce que vous avez fait, dit Lupin en tendant la main.
-C'est moi qui vous remercie, répliqua Hotch en lui serrant la main.
-Essayez de convaincre le docteur Reid que la Magie est fantastique, continua Tonks. C'est important.
-Oui madame.
Hotch monta dans l'appreil qui ne tarda pas à décoller.
Parkhurst a dit : « Toutes les grandes découvertes sont faites par ceux qui laissent leurs émotions devancer leurs idées. »
Nous n'avons pas découvert un nouveau moyen d'anticiper les crimes, encore moins de les résoudre. Mais nous avons découvert un monde dont nous ne soupçonnions pas l'existence. Un monde, qui selon moi, est voué à s'agrandir, inlassablement. | |
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Bébé Adipose
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| | Sujet: Re: [Esprits Criminels - Harry Potter] Et c'est le chasseur qui fut chassé.. Dim 28 Mar - 17:08 | |
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