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| Les Temps les plus Secrets [Harry Potter] | |
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Chesterfield
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Messages : 115 Date d'inscription : 18/12/2009 Copyright : chesterfield (me)
| Sujet: Les Temps les plus Secrets [Harry Potter] Sam 19 Déc - 0:47 | |
| Les temps les plus secrets Disclamer: l'univers et quasi l'intégralité des personnages appartiennent à J.K. Rowling... elle a pas voulu me prêter Remus ='(Millie Sawyer m'appartient cependant totalement, l'est rien qu'à moi ------------------------------- Avant-propos: une histoire banale d’une adolescente plongeant dans le monde d’Harry Potter en connaissant déjà le « futur » ?? Oui, parfaitement. Millie Sawyer n’avait sûrement pas prévu de débarquer soudainement du temps de James Potter, Sirius Black, Remus Lupin, Peter Pettigrow et Severus Rogue. Elle n’avait pas non plus prévu les quelques revirements de situations qui se formeront…
Chapitre Un: Si j’avais su…
Coucou… moi c’est Pamela Anderson. Je suis blonde, les yeux bleus, sourire séduisant, grosse… STOP! Je plaisante. Je m’appelle Millie Sawyer, je suis brune, yeux noirs, tout ce qu’il y a de plus banal. Je viens d’avoir quinze ans, je rentre en seconde. J’ai un humour déplorable, et si vous ne me croyez pas, relisez les deux premières lignes. Ça y est, vous êtes convaincus? Super. Donc voilà, vous êtes en présence d’une fille un peu tarée, normale, qui vit à Londres comme n’importe qui. Je suis une écolière banale forcée de mettre la petite jupette et les collants pour aller en cours. La belle vie quoi. Topo de ma journée en général: j’ai cours à huit heures, je me lève à sept heures et quarante-cinq minutes, je m’habille, je me brosse les dents, puis les cheveux, je me passe la tête sous l’eau et je me maquille. Puis, direction école. Deux heures de cours, récréation, deux heures de cours, manger, deux heures de cours, récréation, deux heures de cours, je rentre chez moi, j’allume l’ordinateur, je prends mon goûter, et je reste devant l’écran jusqu’à dix-huit heures trente. Heure à laquelle ma mère rentre du travail. Là, j’éteins, et je vais lire dans ma chambre, restant le moins longtemps possible dans la même pièce que ma mère. Et je lis jusqu’au repas du soir, je mange léger, je me lave les dents et je me couche, le MP3 sur les oreilles. Comme vous? Cool, je me sens rassurée, je ne suis pas la seule timbrée dans ce monde.
Mais aujourd’hui, c’est différent. Je ne suis pas allée en cours. Nous sommes le premier septembre, et je commence demain pour ma seconde. J’ai le trac. Vous n’imaginez même pas. Le brevet, c’était de la gnognotte à côté. La petite boule que j’avais dans le ventre à ce moment là s’est transformée en énorme pelote qui s’est agrandie au fur et à mesure des vacances scolaires. Pour me détendre: lecture. Oui, ma mère a mis un nouveau mot de passe sur l’ordinateur, et je n’ai pas envie de perdre mon temps à essayer de le trouver. Je suis très forte à ce jeu. Ma mère est trop fleur bleue. Ses mots de passe sont du genre « Amour » ou d’autres âneries dans ce genre dégoulinants de bons sentiments. Je ne suis pas du tout comme ça. Moi je suis plutôt froide, distante, ironique, moqueuse, ce genre de chose. Bon, un humour nul, mais passons. Je suis pourtant sociable, j’ai pas mal d’amis, je sis du genre boute-en-train, toujours à mettre de l’ambiance dans une fête. Pourtant, dès que cette ambiance est mise, je m’éclipse et je rentre chez moi. Je n’aime pas les fêtes. Je suis trop solitaire pour cela. Trop égoïste, aussi. Mon humeur est très changeante. Je peux me lever du bon pied et arriver au lycée toute joyeuse, ou bien être de très mauvaise humeur et aboyer sur tout le monde.
Enfin bon, arrêtons de parler de cela. Vous apprendrez bien à me connaître au fil des pages, si vous n’avez pas déjà changé d’histoire.
Soupirant, je terminai mon pain au lait, sortant de mes pensées. J’avais froid, et je fermai la fenêtre, avant de retourner à ma chambre, en silence. Maman ne tarderait pas à rentrer. Enfin, je dis maman, mais je l’ai toujours appelée par son prénom, ma mère. Jodie. Je lui parle rarement. Je crois que la mort de papa l’a éloignée de moi, et de toute façon, je n’ai rien fait pour me rapprocher à nouveau d’elle. Désormais, nous sommes deux personnes inconnues l’une pour l’autre. Et je m’en fiche totalement.
Je m’allongeai sur mon lit, hésitant entre lire ou écouter de la musique. Finalement, je mis mes écouteurs et branchai l’appareil, tandis que je saisissais mon livre de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. Ce bouquin est vraiment mon préféré. Dans le cinq, Harry est bien trop « ado » à mon goût, toujours à crier sur tout le monde. Le problème du six, c’est les histoires d’amour. Ça aussi c’est agaçant. Et le problème du sept, c’est que c’est bien trop compliqué pour mon petit cerveau. J’en étais arrivée à mon passage préféré. La mort de Dumbledore, le mini combat entre Harry et Rogue. Je trouve ça plutôt amusant. Je ne me suis pas rendue compte que je m’endormais.
Ni que je me réveillais. J’avais l’impression d’avoir juste cligné des paupières. Quand j’ai rouvert les yeux, j’étais dans la même position, toujours mon livre à la main, dans la même pièce. Rien de différent… pourtant, l’air avait changé. Je le sentais. C’était, comment dire… vous savez, il y a le temps orageux, lourd, humide, gênant. Ben, là, c’était tout l’inverse. Léger, agréable, j’avais l’impression d’être dans mon élément. Surprise par ce changement évident, j’ai ouvert la porte de ma chambre, délaissant mon livre sur mon lit, et rejetant mon MP3 qui, curieusement, ne marchait plus. Et lorsque je suis sortie, je n’étais plus dans mon appartement. Et la porte que j’avais refermée avait… disparue. Je poussai un léger cri, et, déséquilibrée, je tombais en arrière. Mon dos heurta brutalement une rambarde d’escaliers, et je poussai un nouveau cri derechef. De douleur, cette fois.
- Oh là! Ça va?
Grimaçant, je relevai les yeux, et ma respiration se coupa un instant avant de reprendre normalement. J’avais devant moi un adolescent de mon âge, lunettes, yeux bruns, air rieur, cheveux noirs en bataille… habillé d’une robe noire avec un petit badge rouge et or. Ne cherchez pas, mais je n’ai pas compris tout de suite.
- Euh, oui, mais il y a un problème… j’étais dans ma chambrééé…
Je me suis tus. Inutile de paraître pour une cinglée. Le gars m’aida à me relever, mais je m’écartai de lui aussitôt, bien qu’il n’ait visiblement aucune intention perverse. Mais j’étais trop habituée aux petits br**leurs de mon lycée. Il semblait réellement inquiet. Je devais paraître pour une imbécile. je regardai autour de moi, et eu un hoquet de surprise. Oui, vous avez compris que j’avais compris. C’était beau, magnifique, des escaliers partout, qui bougeaient parfois, des tableaux énormes, avec des personnages qui riaient ou buvaient des coupes de vins. Et ce garçon. Je compris.
- P… Potter?
Oui, je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas dit « Harry ». C’était les yeux marrons qui me gênaient. N’étaient-ils pas censés être verts? Il eut un sourire.
- Je ne savais pas que l’on se connaissait. Dis… pourquoi tu es habillée en moldue?
Je grimaçai à ce terme. Purée, dans quoi j’avais atterri, une représentation de cirque ou quoi? Le tournage de Harry Potter, peut-être? Non, ce n’était pas prévu qu’il sorte au cinéma, à ce que je sache. Et ce garçon semblait avoir quinze ans, et pas onze. Je balbutiai, gênée:
- Hum, parce que je pensais qu’il y avait une sortie, aujourd’hui, non?
Il me regarda bizarrement, comme si j’avais un troisième nez.
- On est le premier septembre. Il n’y a pas de sorties avant un mois… D’où tu sors?
Je me tortillai, gênée. Que suis-je bête! Évidemment que l’on était le premier septembre. C’est alors que je me dis qu’il fallait que j’analyse la situation. Dans un rêve, il n’y avait aucune logique. Alors qu’ici, il y avait la logique de la gravité. J’en avais fait l’expérience en tombant contre l’escalier. Et puis, quand j’approchai ma main de moi, elle s’approchait. Quand je l’écartais, elle s’éloignait. Je faisais tout cela sous les yeux éberlués de James Potter. Oui, j’avais compris que je ne rêvais pas, donc que j’étais tombée dans ce monde dont je rêvais depuis cinq ans. Et que je n’avais pas atterri à l’époque de Harry. Mais à celle de son père. Était-ce vraiment possible? Comment, pourquoi? Je n’en savais rien. En regardant le mur face à moi, je demandai:
- Nous sommes au septième étage?
Il acquiesça, le regard toujours curieux. Je sortais donc de la Salle sur Demande. L’avantage d’avoir lu les bouquins cent fois: je connaissais tout par cœur, Poudlard comme ma poche, comme si j’y avais vécu toute ma vie. Je planai sur un petit nuage. Mais il fallait que je me débrouille pour passer inaperçue, si je voulais vivre ici.
- Dis, tu as ton papier avec tes fournitures scolaires?
Il parut encore plus intrigué, mais agita sa baguette en marmonnant sûrement le sortilège d’Attraction. Un parchemin vola vers lui et il me le tendit sans mot dire. Je le remerciai du regard, parcouru rapidement la liste et la fourrai dans ma poche.
- Bon, allez, a plus mon chou, on se revoit en cours je suppose.
Et je partis en courant, ignorant ses appels.
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| | | Chesterfield
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| Sujet: Re: Les Temps les plus Secrets [Harry Potter] Dim 20 Déc - 15:47 | |
| Chapitre 2: Je serais quand même venue!
Mon plan ne se passa pas exactement comme prévu. De toute façon, il y avait de grosses lacunes. Au départ, je voulais filer à Pré-au-Lard, pour acheter les fournitures, mais c’était ridicule. C’était au Chemin de Traverse qu’il fallait aller. Et je n’avais pas de baguette pour appeler le Magicobus, et pas les moyens de transplaner. Je n’étais même pas une sorcière! Tout allait mal. Néanmoins, je n’allais pas en pleurer. Mais il fallait que je rentre chez moi. Ma mère ne s’inquièterait pas, mais mes amis, si. Je vagabondais comme une âme en peine dans le château. J’avais croisé plusieurs personne, et on s’était moqué de ma tenue de moldue. J’avais répliqué su tac au tac sans hésiter, et certains étaient repartis rouge de honte. Et vlan.
C’est alors que ce fut à moi d’avoir la honte de ma vie. J’entrai dans quelqu’un, et, pour la troisième fois de la journée, poussai un léger cri. De longs poils brun argentés m’entrèrent dans le nez et je reculai d’un coup. Un vieux. J’étais entrée dans un vieux au regard bleu perçant, au nez aquilin, avec des lunettes en demi-lune posées dessus. Je plaquai une main sur ma bouche. Dumbledore. J’étais face à celui qui avait vaincu Grindelwald, face à l’homme qui avait aidé Nicolas Flamel à réaliser la pierre philosophale désormais détruite.
- Excusez-moi… je n’ai pas regardé.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec autant de respect pour quelqu’un. Il me sourit avec bienveillance, lorsque je me rendis compte que si quelqu’un pouvait m’aider, c’était lui.
- Dites euuh… vous voulez bien que je vous parle s’il vous plaît?
Il parut amusé.
- C’est ce que tu fais en ce moment…
Apparemment, il se croyait drôle, et voulait mon nom. Je le lui offris:
- Sawyer. Millie Sawyer. J’aurai dû préciser: dans un endroit où personne ne peut nous entendre?
Il haussa un sourcil, mais il devait être curieux. Normal, pour un ancien Gryffondor. La curiosité est un vilain défaut, papy… soudain, j’eu peur qu’il ait utilisé la legilimencie contre moi, mais il ne changea pas d’expression. Oups, désolée, je suis désolée, ne m’en veuillez pas… j’ai un langage pas très recommandable, je suis moldue, vous voyez… STOP! Il fallait cesser ce monologue intérieur, sinon j’étais bonne pour l’asile. Je secouai la tête, et lui me guida vers une salle de classe vide, qu’il ferma derrière lui. Il s’assit sur une chaise, décontracté, et croisa ses longs doigts sur ses genoux, attendant visiblement que je prenne la parole. Je me grattai la tête, gênée.
- Alors voilà. Je suis une moldue et euuh…
Il ne sembla pas surpris par ma révélation. Mon jean et ma chemise blanche attiraient-ils l’attention à ce point ou bien attendait-il la suite? Ayant l’impression d’être passée au rayon X sous le regard bleu d’Albus Dumbledore, j’ajoutai:
- Et je ne sais pas comment rentrer chez moi. En fait, de là d’où je viens, je connais toute votre histoire, ce qu’il se passera plus tard, même votre passé, et le futur de tous ceux qui se trouvent ici. Je crois pas que ce soit une excellente idée que je reste ici. Imaginez je fais une gaffe!!
Cette fois, Dumbledore parut très intrigué, mais aussi surpris. Je vis presque les rouages de son cerveau génialissime en marche. Il finit par dire:
- Je ne sais pas comment te renvoyer chez toi, Millie.
J’étais un peu étonnée. Eh oh, c’est le sorcier le plus grand de son temps oui ou non? Alors pourquoi, par la barbe de Merlin, ne pouvait-il pas me ramener chez moi? Je prenais déjà les expressions de ce fichu monde.
- Je crains que tu ne doivent t’adapter. Et, contrairement à ce que tu penses, tu n’es pas une moldue…
Je le regardai avec des yeux ronds. Cette fois, il était fou. J’étais une fille normale, moi, pas une babouine enragée armée d’un bâton! Petite expression du professeur Flitwick en passant. Je pris un air découragé.
- Et je fais quoi, moi, maintenant?
Il parut songeur un instant.
- Je vais te donner de l’argent pour que tu achètes des livres de cours. Tu iras sur le Chemin de Traverse, je vais t’expliquer comment y aller…
- Inutile, je connais, le coupai-je.
Il ne posa aucune question. Je m’en voulus un peu de m’être montrée abrupte, mais je ne m’excusai pas. Ben quoi, j’ai ma fierté à moi aussi! Le professeur sembla songeur un instant, puis murmura, à voix si basse que je fus forcée de tendre l’oreille pour l’entendre:
- Même lorsque nous croyons tout savoir de la magie, celle-ci nous détrompe lourdement…
J’en conclus qu’il n’y avait jamais eu d’autres personnes qui débarquaient soudain dans leur monde en clamant à qui mieux mieux qu’elle venait d’un autre endroit complètement différent. Mon ventre se noua lorsque je songeais que, au final, j’étais au courant du futur, et même du passé de Dumbledore. De ce qu’il s’était passé avec Ariana, sa mère, son frère, Grindelwald, les Reliques de la Mort et tout ça. C’était assez terrifiant. Surtout en songeant que, si j’étais obligée de rester ici, je croiserai quotidiennement les Maraudeurs, comme se faisaient appeler James Potter, Sirius Black, Remus Lupin et Peter Pettigrow. Connaissant leur destin… saurais-je m’empêcher de le leur dévoiler? Dumbledore sembla lire dans mes pensées, et dit d’un ton abrupt:
- Vous ne devez rien dire à personne en ce qui concernera le futur. Jouez à l’élève normale. Dès que vous aurez acheté vos fournitures, passez me voir à mon bureau. Il est au deuxième étage.
- Et j’y ferai quoi, à votre bureau?
Encore une fois, j’étais impolie. Je me mordis l’intérieur de la joue, mais il passa outre et me répondit:
- Vous serez admise dans une des quatre maisons de Poudlard.
Il ne m’expliqua pas ce qu’était les quatre maisons. Visiblement, il avait compris que je savais. Enfin, normal, avec un cerveau comme le sien… n’était-il pas inquiet que je sache tous ses secrets? Moi, je serai folle de rage à sa place. Il fit un léger geste, et je compris que l’entrevue était finie. Le temps de cligner des paupières, et un sac d’or (ou de Gallions plutôt) était face à moi.
- Hagrid vous mènera au Chemin de Traverse.
Je ne protestai pas. De toute façon, il fallait une baguette pour l’actionner non? Alors je sortis dehors, hochant la tête, et courut vers la petite maisonnette dans le parc de l’école. Sans vraiment me l’avouer, j’avais hâte de voir la tête du demi-géant… | |
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