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 [Harry Potter] Mort de Dumbledore vue par Drago dans le livre

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The Mad Hatter

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The Mad Hatter


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MessageSujet: [Harry Potter] Mort de Dumbledore vue par Drago dans le livre   [Harry Potter] Mort de Dumbledore vue par Drago dans le livre EmptyMer 17 Fév - 18:31

Citation :
Cet OS est la vision qu'a Drago de la mort de Dumbledore dans le livre (Tome 6, chapitre 27).

Les dialogues sont exactement ceux du livre.

Drago venait de tout révéler à Dumbledore. Comment Rosmerta, sous le sortilège de l'Imperium, avait remis le collier à Katie pour qu'elle l'apporte au directeur. Comment elle avait empoisonné la bouteille de Slughorn en la lui croyant destinée. Comment il avait permis aux Mangemorts d'entrer dans Poudlard au moyen de l'Armoire à disparaître chez Barjow et Beurk. Comment ils avaient fait apparaître la Marque des Ténèbres pour le forcer à regagner le château au pas de course. Comment la tenancière l'avait prévenu de son retour de grâce aux pièces de monnaie. Et surtout, sur un petit air d'auto-persuasion, comment Rogue l'avait trompé et avait agi tout ce temps pour le Seigneur des Ténèbres.
Le jeune homme jubilait. Le plus grand sorcier de tous les temps s'était laissé prendre à ses pièges. C'était lui qui avait le dessus à présent et le vieil homme reconnaissait que son élève avait fait preuve d'une grande ruse et de beaucoup d'esprit, d'intelligence même, pour en arriver là. Pourtant, ces flatteries ne satisfirent pas autant Drago que celui-ci s'y était attendu. Quelque chose sonnait trop faux.

_ Examinons tes options, Drago.

_ Mes options ? s'exclama le jeune homme, ne sachant plus s'il fallait rire de l'effronterie du professeur ou pleurer pour sa sénilité. Je suis là avec ma baguette à la main... Je m'apprête à vous tuer...

Sa cible le fixa d'un air désabusé avant de rétorquer calmement :

_ Mon cher ami, cessons de jouer à ce jeu. Si tu avais dû me tuer, tu l'aurais fait dès que tu m'as désarmé, tu n'aurais pas perdu de temps à bavarder agréablement sur les moyens mis en oeuvre.

Drago se figea quelques secondes. Il sentit le feu lui monter aux joues et n'avait nul doute sur le fait que le bout de ses oreilles devaient être écarlates si ses joues restèrent blêmes. Non mais... Ça ne devait pas se passer comme ça ! Dumbledore ne devrait pas lui parler comme ça ! Lui peut-être mieux que quiconque devrait savoir qu'il n'avait pas le choix. On l'avait peut-être élevé toute sa vie pour ce moment-là alors il ne pouvait pas se défiler. Il y avait bien trop à risquer. N'y tenant plus, il s'écria :

_ Je n'ai aucune option ! Je dois juste aller jusqu'au bout ! Sinon, il me tuera ! Et il tuera toute ma famille !

Franchement, entre la vie des membres de la famille Malefoy toute entière et celle d'un vieux sorcier croulant, il n'y avait pas longtemps à hésiter. Et pourtant, n'était-ce pas ce qu'il était en train de faire en le laissant lui parler plutôt que d'en finir sur le champ ? Peut-être qu'au fond de lui-même, Drago espérait encore que Dumbledore allait trouver une solution. Si lui n'y parvenait pas, ça voudrait vraiment dire que personne ne pourrait le faire et que tout était bel et bien fini.

_ Je mesure la difficulté de ta position, dit son interlocuteur avec sincérité énervante. Pourquoi crois-tu que je n'ai pas essayé de t'arrêter plus tôt ? Parce que je savais que tu aurais été tué si Lord Voldemort s'était rendu compte que je te soupçonnais.

Drago frissonna en entendant le nom du mage noir. Même lui n'arrivait pas à s'y habituer. Avant qu'il n'ait le temps protester, le sorcier avait repris :

_ Je n'ai pas voulu te parler de la mission qu'il t'avait confiée et dont j'étais au courant, de peur qu'il se serve contre toi de la legilimancie. Mais maintenant, au moins, nous pouvons dialoguer sans détour... Aucun mal n'a été fait, tu n'as blessé personne, bien que tu aies eu de la chance que tes victimes imprévues aient survécu... Je peux t'aider, Drago.

Le blondinet se mit à trembler, la résultante d'un mélange de colère, de peur et d'impuissance, avant de répliquer d'une voix morte :

_ Non, vous ne pouvez pas. Personne ne le peut. Il m'a ordonné de le faire, sinon, il me tuerait. Je n'ai pas le choix.

Pourquoi ne comprenait-il pas ? Pourquoi Dumbledore était-il si réticent à donner sa vie pour que soit préservée celle de Drago ? Ce dernier était persuadé qu'il n'aurait pas hésité un instant si Potter avait été à sa place. La vie de Potter importait, et la sienne non ?

_ Rejoins le bon camp, Drago, et nous te cacherons mieux que tu ne saurais l'imaginer. En plus, je peux envoyer des membres de l'Ordre chercher ta mère dès ce soir pour la cacher aussi. Actuellement, ton père est en sécurité à Azkaban... Le moment venu, nous pourrons le protéger à son tour... Passe du bon coté, Drago... Tu n'es pas un tueur...

Le regard gris et froid du blondinet était fixé sur Dumbledore. Il ne savait dire avec certitude s'il était sérieux ou non. Enfin, il devait l'être bien sûr, mais il se demandait s'il le proposait uniquement pour sauver sa propre vie où pour sauver la famille Malefoy. Quelles raisons avait-il de le faire après la manière dont ils avaient tous oeuvré pour lui mettre des bâtons dans les roues ? Car Drago ne connaissait ni le pardon ni la compassion. Penser que quelqu'un puisse éprouver l'un ou l'autre à son égard le dépassait totalement.

_ Non, Drago. C'est ma merci qui compte à présent, pas la tienne.

Sans vraiment savoir pourquoi, cette phrase le bouleversa plus encore. Le jeune homme se sentit faiblir et il abaissa légèrement sa baguette. L'espace d'une seconde, une question lui traversa l'esprit : et si Dumbledore lui disait la vérité ? Après tout, le vieil homme ne se trompait que rarement. Peut-être qu'il pouvait lui faire confiance. Peut-être qu'il trouverait un endroit sûr pour sa famille et lui. Peut-être...
Qui pouvait, à présent que le sort est scellé, dire à certitude que les choses se seraient passées différemment si Drago avait rendu sa baguette au sorcier à ce moment-là ?

Un bruit de course s'amplifiait. On venait dans leur direction. S'agissait-il s'alliés ou d'ennemis ? De mangemorts, et Drago fut tenté de se dire « d'ennemis ». Amycus Carrow, suivit de trois acolytes, repoussa violemment le blondinet pour se ménager un passage. Découvrant celui qu'il tenait en respect jusque là, il s'exclaffa une seconde avant de siffler :

_ Dumbledore coincé ! Dumbledore sans baguette, Dumbledore seul ! Bravo, Drago, bien joué !

Mais le garçon ne tira aucune fierté des compliments de son collègue fou à lier. Il n'était personne pour pouvoir se targuer d'avoir son estime. Seuls quelques Grands pouvaient lui faire cet honneur : son père, le Seigneur des Ténèbres, ... Albus Dumbledore...

_ Bonsoir, Amycus, dit justement ce dernier avec un calme qui n'était pas de circonstance. Tu es venu avec Alecto... C'est charmant...

Alecto Carrow, sa soeur. Dire qu'elle fut jadis professeur d'études des moldus à Poudlard... En tous cas, la petite femme rit et ce n'était pas agréable du tout à entendre.

_ Tu crois que tes fines plaisanteries vont t'aider sur ton lit de mort ?

_ Des plaisanteries ? Oh non. C'est ce que l'on appelle les bonnes manières, répliqua Dumbledore.

L'un des mangemorts qui était resté silencieux montra des signes d'impatience. Il fit claquer ses dents dans l'air et le bruit glaça le sang de Drago.

_ Vas-y donc ! gronda-t-il à son intention.

Oh non... Le jeune Malefoy regardait avec horreur dans sa direction. Il ne pouvait tout de même pas s'agir de...

_ C'est toi, Fenrir ? demanda à sa place Dumbledore qui visiblement s'était tendu.

_ En effet. Ca te fait plaisir de me voir, Dumbledore ? railla le loup-garou en découvrant ses dents dans un sourire tout ce qu'il y avait de carnassier.

_ Non, pas vraiment... répondit son interlocuteur avec une franchise désarmante.

Le terrible Fenrir Greyback, qui venait de mordre Bill Weasley sous sa forme humaine, se tenait bel et bien dans la Tour d'Astronomie. Drago fit un pas de coté. Rien que pour ne pas avoir des adversaires de son envergure et de sa cruauté, il s'était dit que rester du coté du Seigneur des Ténèbres était une bonne chose. Qui pouvait battre ce monstre sanguinaire ? Non, mieux valait rester dans son camp. Vendre son âme était toujours mieux que perdre la vie, non ?
Comme pour le conforter dans l'idée que sa présence ici induisait un massacre proche, Fenrir eut ces mots lourds de sens :

_ Tu sais à quel point j'aime les enfants, Dumbledore.

Le vieil homme eut une moue de répulsion.

_ Dois-je en conclure que tu n'attends même plus la pleine lune pour attaquer, désormais ? C'est très inhabituel... Tu as donc un tel goût pour la chair humaine qu'il ne lui suffit plus d'être satisfait une fois par mois ?

_ Exactement, répondit l'autre. Ca te choque, n'est-ce pas, Dumbledore ? Ca te fait peur ?

_ Je ne peux pas prétendre en tous cas que ça ne me dégoûte pas, répliqua le sorcier. Et en effet, je suis un peu choqué que Drago t'ait amené dans cette école où habitent tous ses amis...

L'intéressé tourna vivement la tête vers son accusateur, les yeux écarquillés d'horreur comme s'il venait de l'insulter ou de le frapper à mains nues, avant de souffler :

_ Ce n'est pas moi qui l'ait fait venir. Je ne savais pas qu'il serait ici...

C'était sa seule défense et elle était bien maigre. Pourtant, c'était la vérité. En acceptant de jouer le rôle que Voldemort avait inventé pour lui, il n'avait pensé qu'à une seule chose, sans doute triviale en comparaison de la vie des innocents qui seraient sacrifiés aujourd'hui, : faire la fierté de son père. Bien sûr, il s'était douté qu'en cas de refus, le Seigneur des Ténbres l'aurait tué sur le champ mais c'était bien lui qui avait accepté. Il n'avait pas « pas refusé ». Saisissez-vous la différence subtile ?

_ Je ne manquerais pour rien au monde une visite à Poudlard, Dumbledore, renchérit Fenrir comme s'il faisait un coucours de sadisme avec lui-même. Il y a ici tant de gorges à lacérer... Délicieux, délicieux... Je pourrais m'occuper de toi en guise de dessert, Dumbledore...

_ Non ! intervint sèchement le quatrième mangemort jusqu'alors muet. Nous avons des ordres. C'est Drago qui doit le faire. Vas-y, Drago, dépêche-toi.

Comment ça « dépêche-toi » ?! Non mais qu'est-ce qu'il croyait ? Que prononcer le sortilège qui tuerait le plus grand sorcier que la Terre ait porté était chose aisée ? Pour un mangemort peut-être, pas pour Drago. Pas pour Drago... Pendant qu'il essayait vainement de rassembler le courage qu'il n'avait jamais eu, Dumbledore et ses collègues continuaient de s'enguirlander :

_ En tous cas, il n'en a plus pour très longtemps, si vous voulez mon avis ! Regardez-le. Qu'est-ce qui t'arrive, Dumby ?

_ Oh, une moindre résistance, des réflexes plus lents, Amycus. Bref, la vieillesse... Peut-être que ça t'arrivera aussi un jour... Si tu as la chance de parvenir jusque-là...

_ Qu'est-ce que ça veut dire ? Hein ? Qu'est-ce que ça veut dire ? s'écria violemment le mangemort en faisant un pas en avant comme s'il voulait aller frapper son interlocuteur. Toujours pareil, avec toi, pas vrai Dumby, tu causes et tu ne fais rien, rien de rien. Je ne comprends même pas pourquoi le Seigneur des Ténèbres se donne la peine de te tuer ! Allez, Drago, vas-y !

Voilà que Carrow se mettait lui aussi à l'enjoindre d'en finir. Est-ce qu'ils ne pouvaient le laisser tranquille un moment ? Il n'arrivait pas à se concentrer. Ils le stressaient encore plus. Et d'abord, que signifiait cet acharnement à vouloir que ce soit lui qui tue Dumbledore ? C'était le souhait de Voldemort, il l'avait bien compris, mais il y avait quelque chose d'étrage là-dedans. Pensait-il lui faire un honneur pour le remercier d'avoir aidé son armée à pénétrer dans l'imprenable château ? Peu probable. Drago n'avait jamais entendu le maître des ombres remercier quelqu'un. Que ce soit en parole ou en acte.

Des bruits de lutte en provenance des étages inférieurs se firent entendre, le coupant de sa méditation. Quelqu'un lançait des recducto à tout va.

_ Vite, Drago, maintenant ! le pressa l'homme autoritaire dont il avait eu tout le loisir d'oublier le nom.

Mais il avait beau commander à son bras de pointer la baguette vers sa cible, rien n'y faisait. Son corps restait figé. Non, en vérité, sa main bougeait... mais c'était pour trembler d'une manière pathétique qui eut tôt fait d'exaspérer Fenrir qui gronda en s'avançant vers Dumbledore :

_ Je vais m'en occuper moi-même !

_ J'ai dit non ! s'écria son collègue hors de lui avant de lui lancer un sortilège qui le propulsa contre les remparts.

_ Drago, vas-y ou écarte-toi pour que l'un d'entre nous... commença Alecto Carrow sur un ton chargé de reproches avant de s'interrompre pour l'arrivée d'un énième protagoniste : Severus Rogue. Le jeune Malefoy se sentit immédiatement rassuré par sa présence, sans que cela soit justifié. Lorsque son professeur posa ses yeux sévères sur lui, il lui fit part d'un seul regard de toute la détresse qui l'animait ou plutôt le statufiait depuis cinq bonnes minutes.

_ Nous avons un problème, Rogue, intervint Amycus en attirant son attention. Ce garçon ne semble pas capable de...

_ Severus, murmura Dumbledore comme s'il n'était pas surpris de le voir ici et même qu'il l'attendait.

Le ton sur lequel il avait prononcé le prénom du sorcier choqua énormément Drago. On aurait presque dit qu'il... le suppliait. Pensait-il encore qu'il était de son coté et qu'il allait le sauver ? Drago eut de la peine pour le directeur. Il s'illusionnait hélas. Rogue avait la confiance du Seigneur des Ténèbres, chose bien difficile à obtenir, et ce n'était pas pour rien. Il avait été un brillant agent-double.
Le professeur s'approcha en repoussant assez brutalement le jeune Malefoy derrière lui. Se faisant, il lui jeta un regard que Drago ne sut pas analyser. S'agissait-il de reproche ou de soulagement ?

_ Severus... S'il vous plaît...

Les supplications de Dumbledore étaient insupportables à entendre. On aurait dit un ange implorant sa mort d'un humain. Il y avait quelque chose de dérangeant dans cette scène. Au fond, Drago était déçu par l'attitude sans dignité du grand directeur de Poudlard. Implorer pour sa vie... Jamais il ne l'aurait cru capable d'une telle auto-humiliation.
Alors que Drago était encore en train de juger un manque de curage qu'il aurait lui-même eu, Rogue leva sa baguette et, sans ciller, il prononça le sortilège de mort :

_ Avada Kedavra.

Un jet de lumière verte frappa sa cible en pleine poitrine. Drago sursauta et se plaça un peu plus derrière son professeur. C'est avec une horreur sans précédent, ses petits yeux gris écarquillés et sa bouche grande ouverte, qu'il regarda le corps de Dumbledore se faire projeter dans les airs par dessus les remparts. La scène sembla se dérouler au ralenti. Il le vit ensuit se soumettre aux lois de la gravité et chuter à la verticale. Les larmes envahirent le regard du jeune homme alors que les quatre mangemorts jubilaient. Rogue restait de marbre, au point qu'on ne sache pas bien s'il était satisfait de lui ou s'il regrettait son geste. Drago faillit échapper sa baguette et porta une main à son visage pour se couvrir la bouche. Tout son corps tremblait.

_ Vite, filons d'ici ! s'exclama le professeur des potions.

Ce dernier attrapa son élève par la peau du cou et l'obligea à faire volte face avant de le pousser dans les escaliers, seul moyen pour le faire avancer. Pendant la descente, Drago repensa à tout ce que le professeur Dumbledore lui avait dit avant que les Mangemorts ne débarquent, qu'il pouvait le sauver s'il choisissait le bon camp. Il ne put s'empêcher de se demander si lui-même aurait choisi ce même camp s'il s'était douté de sa faim. Probablement oui. N'y avait-il pas quelque chose de fou, à se lancer dans une entreprise perdue d'avance uniquement parce que c'est la « bonne chose » à faire ?
En tous cas, c'était un immense chapitre dans l'histoire du monde des sorciers qui se terminait. Il donnerait naissance à plus de chaos à que stabilité. A moins que ne se passe quelque chose d'imprévu. A moins que les « bons » aient sousestimé leurs alliés et que les « méchants » aient présumé des leurs...
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